L’ancien patron de l’Agence béninoise de la sécurité sanitaire des aliments (ABSSA) et son collaborateur peuvent se réjouir. Ce lundi 5 août, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ordonné leur mise en liberté provisoire. Les prévenus sont tout de même tenus de verser chacun une caution de 200 000 francs avant de recouvrer la liberté. Les poursuites contre les deux mis en cause dans cette affaire sont renvoyées au 18 novembre 2024. A cette date, la Criet a convoqué à la barre, le directeur de la production végétale du ministère de l’agriculture.
Rappelons que les poursuites ont été engagées contre Épiphane Hossou et son collaborateur suite à la situation relative à la cargaison d’ananas béninois rejetée en France. Ils sont poursuivis pour « contamination chimique » présumée. Mais une fois devant la Justice, l’ancien directeur a rejeté toutes les accusations contre lui. Il a également remis en cause les accusations du vendeur de l’ananas béninois en France. Il se dit véritablement surpris par la présence de l’éthéphon dans ce produit.
Devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), il s’est évertué à rappeler les différentes étapes de contrôle de l’ananas avant l’exportation. Se basant sur étapes, il fait savoir qu’il n’est pas possible de retrouver l’éthéphon dans l’ananas. Il regrette l’absence de contre-expertise après l’identification de ce produit dans l’ananas béninois exporté vers la France. La possibilité de leur remise en liberté provisoire a été évoquée lors du dernier procès. Les avocats des prévenus ont souhaité une remise en liberté provisoire. Le ministère public n’avait ainsi trouvé aucune objection à cette requête.
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