Ce lundi 5 août 2024, devant la Cour de répression des Infractions économiques et du terrorisme (Criet), le dossier impliquant des agents du Centre national hospitalier et universitaire a connu un rebondissement. En effet, à la base, deux agents intervenant à la morgue du Cnhu étaient formellement poursuivis. Ils ont fait frauduleusement sortir un corps contre une somme évaluée à plus d’un demi-million. Mais alors que la réquisition du procureur était sur le point de suggérer une sévère condamnation, les prévenus ont plongé davantage un troisième personnage.
Le ministère public recommandait notamment qu’ils soient condamnés à cinq (5) ans de prison dont trois (3) ans ferme et un million de FCFA d’amende. Le supérieur hiérarchique pour sa part poursuivie sans mandat de dépôt devrait bénéficier d’une relaxe. C’est alors que l’un des prévenus a fait des déclarations obligeant la Criet à revoir le cours de l’affaire. En réalité, le patron des deux prévenus aurait été à la base de l’affaire. Il aurait demandé à ses jeunes collaborateurs de l’aider à faire sortir la dépouille.
La défunte serait un membre de sa famille. « Il nous a dit de sortir le corps pour les parents de la défunte. Il a dit que c’est la fille de sa sœur du village », a déclaré l’un des accusés. Contre le silence des deux agents, il aurait promis les aider à prendre un avocat. Les langues de ces agents se sont déliées quand ils ont compris que la promesse n’était pas tenue et qu’ils étaient sur le point d’être condamnés. Invité à répondre aux nouvelles accusations, le prévenu n’a pas pu répondre parce qu’il a fait un malaise. Les débats ont été suspendus et renvoyés au 14 octobre 2024.
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