Elon Musk franchit une nouvelle étape dans son projet d’implant cérébral

Elon Musk (Justin Sullivan/Getty Images)

La société Neuralink, fondée par Elon Musk, poursuit ses avancées dans le domaine des interfaces cerveau-ordinateur. Le milliardaire a récemment révélé, lors de sa participation au podcast de Lex Fridman, qu’un deuxième patient a bénéficié de l’implantation de leur dispositif Telepathy. Cette annonce intervient environ six mois après la première expérimentation sur un être humain.

Le nouveau volontaire, dont l’identité n’a pas été dévoilée, souffre d’une lésion de la moelle épinière similaire à celle de Noland Arbaugh, le premier patient. Ce dernier, devenu quadriplégique suite à un accident de plongée, a reçu l’implant fin janvier et peut désormais contrôler un ordinateur pour jouer à des jeux vidéo tels que Civilization VI et Mario Kart.

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L’implant Neuralink, composé de 1 024 électrodes, est placé sur le cortex moteur du cerveau. Il utilise 64 fils plus fins qu’un cheveu, insérés dans les zones contrôlant la motricité. Ces électrodes captent l’activité électrique des neurones correspondant aux actions que la personne souhaite effectuer.

Selon Musk, l’opération s’est bien déroulée pour le deuxième patient, avec 400 électrodes fonctionnelles. Il a déclaré : « Il y a beaucoup de signaux, beaucoup d’électrodes. Cela fonctionne très bien. » Cependant, l’entreprise n’a pas encore communiqué officiellement sur cette nouvelle expérimentation.

Il est important de noter que la première implantation n’a pas été sans défi. En mai dernier, on a appris que certains fils de l’implant de Noland Arbaugh s’étaient déconnectés du cerveau, probablement à cause d’une pression intracrânienne provoquée par une poche de sang. Neuralink a dû adapter son algorithme pour compenser cette perte en augmentant la sensibilité du dispositif.

Malgré ces obstacles, l’entreprise prévoit d’implanter huit nouveaux patients d’ici la fin de l’année. Les ambitions de Neuralink sont vastes : permettre aux personnes paraplégiques de remarcher et aux non-voyants de recouvrer la vue. Toutefois, une étude scientifique récente remet en question la faisabilité de ces objectifs.

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