Découverte, pour la toute première fois, au cours des années 1970 en République démocratique du Congo, la variole du singe, désormais connue sous le nom de Mpox, inquiète de plus en plus. La découverte d’une toute nouvelle souche a d’ailleurs donné lieu à une réunion d’urgence, convoquée par l’OMS.
L’OMS craint le pire. En effet, l’Organisation mondiale de la Santé a confirmé qu’une réunion prochaine allait avoir lieu afin d’étudier la question de la Mpox, aussi connue sous le nom de la variole du singe. Le directeur général de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus semble effectivement craindre une propagation rapide de la maladie un peu partout à travers le monde.
L’OMS crainte une pandémie de Mpox
De fait, celui-ci pourrait demander à ce que le plus haut degré d’alerte soit émis dans les délais les plus courts, notamment dans plusieurs pays africains. Une annonce dramatique alors que l’OMS a d’ores et déjà relevé le niveau d’alerte concernant cette même maladie en juillet 2022, après l’explosion du nombre de cas dans le monde. 90.000 au total avaient été recensés, pour 140 décès.
La nouvelle souche du virus, découverte en RDC et baptisée Clade Ib, laisse craindre une propagation plus virulente encore, avec des symptômes plus graves. L’une des principales caractéristiques de la maladie est l’apparition d’éruptions cutanées et si, jusqu’alors, elles étaient ciblées (notamment au niveau de la bouche ou du visage et des parties génitales), elles apparaîtraient désormais sur l’ensemble du corps.
Un traitement existe contre le Mpox
Pour rappel, cette maladie touche surtout les hommes homosexuels et bisexuels, qui se transmettent le virus. Pour le moment, un traitement existe, le Tecovirimat, qui permet de lutter contre les virus de la famille des orthopoxvirus. Il permet d’éviter la propagation de celui-ci dans le corps, mais la mutation observée pourrait éventuellement y résister, ce qui laisse craindre de nombreux cas graves.
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