Que peuvent faire les autorités françaises, face à la propagation du moustique tigre ? Malheureusement, pas grand-chose. En effet, depuis quelques mois, on voit une propagation continue de cette espèce endémique, en hexagone. La région Bourgogne-Franche-Comté est notamment concernée.
C’est en 2020 que les premiers moustiques tigres ont été aperçus dans la région. Dans le département de la France-Comté, pour être exact. Sa présence a ensuite été notée dans le Doubs ainsi que dans le Jura et dans le Territoire de Belfort. Entre 2022 et 2023, le nombre de villages touché a doublé, passant de 60 à 120 dans la région. C’est certes peu à l’échelle du nombre de villages sur place, mais c’est une progression intense, rapide.
Le moustique tigre avance en France
Le moustique tigre est arrivé en France, dès 2004, à Menton, dans les Alpes-Maritimes. Depuis, il remonte lentement vers le nord du pays (il ne se déplace qu’à 150 mètres maximum). Bien qu’il ne soit vraiment actif qu’entre juillet et août, sa présence laisse toutefois craindre le pire, notamment pour celles et ceux qui ont des retenues d’eau, chez eux. L’espèce en raffole.
Ainsi, il faut éviter de garder des brouettes, des seaux, des arrosoirs remplis ainsi que des cendriers, des caisses, des pots et entre coupelles de pots de fleurs, qui peuvent stocker l’eau et favoriser l’apparition du moustique. Ce sont des gestes simples, mais qui peuvent s’avérer être particulièrement efficace, d’autant que le moustique, espèce diurne, n’agit que le jour, sans faire de bruit.
Une espèce qui transmet des maladies graves
Et il faut (vraiment) éviter de se faire piquer. En effet, le moustique tigre est un vecteur de transmission de maladies potentiellement graves, comme la Dengue, comme Zika ou encore le Chikungunya. Si, en France, des traitements existent pour se soigner, l’idéal reste d’éviter d’être touché. Pour cela, il faut adopter et mettre en place ces “gestes barrières”, qui permettront de ralentir leur propagation.
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