Lourde amende pour une compagnie aérienne marocaine, en Europe. En effet, les autorités italiennes ont décidé de sévir à l’encontre de l’un des fleurons de l’aviation civile au Maghreb, qui a oublié de transmettre un document essentiel à la police des frontières de la province de Cuneo.
Ce document regroupe l’ensemble des données de réservation des passagers. La législation européenne stipule en effet que ces informations doivent être transmises par le transporteur aérien aux polices des frontières du pays d’arrivée, juste après l’embarquement des passagers. Or, Air Arabia Maroc ne l’a tout simplement pas fait. Résultat ? Une amende de 85.000 euros a été prononcée à son encontre.
85.000 euros d’amende pour Air Arabia Maroc
Ce document, essentiel auprès des autorités italiennes, permet en effet d’identifier l’ensemble des passagers qui se trouvent à bord d’un appareil, et ce, dans deux buts bien précis. Le premier, c’est la lutte contre le terrorisme. Le second, c’est la lutte contre l’immigration clandestine. L’Union européenne tient ainsi à ce que ces engagements soient respectés.
Or, à l’occasion d’un vol qui reliait la ville de Casablanca à l’aéroport international de Cunei-Levaldigi (ce trajet est effectué à trois reprises dans la semaine par les appareils Air Arabia Maroc), celui-ci n’a tout simplement pas été transmis aux autorités italiennes. Dans ce cas, les données devaient permettre de vérifier si les passagers se trouvant à bord disposaient de toutes les autorisations pour pénétrer au sein de l’espace Schengen.
Des vérifications plus poussées à l’avenir
Un coup dur pour cette filiale marocaine qui propose des trajets low cost à ses utilisateurs. Nul doute toutefois que cette amende (qui équivaut à 915 249 dirhams) devrait faire date et pousser les collaborateurs de cette compagnie aérienne à doubler leurs efforts en matière de vérification et de transmission des informations réglementaires aux autorités des pays d’arrivée.
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