Maghreb : baisse des exportations hors hydrocarbures de ce pays en 2023

(Rab Lawrence- Creative commons / CC BY 2.0)

Les pays du Maghreb déploient des efforts considérables pour diversifier et accroître leurs exportations, en particulier vers l’Europe, leur voisin immédiat et partenaire commercial privilégié. Cette stratégie vise à réduire leur dépendance aux hydrocarbures et à stimuler leur croissance économique. Maroc, Tunisie et Algérie misent sur le développement de secteurs à forte valeur ajoutée tels que l’automobile, l’aéronautique, le textile haut de gamme et l’agroalimentaire. Ils modernisent leurs infrastructures portuaires et logistiques, négocient des accords commerciaux avantageux et mettent en place des incitations fiscales pour attirer les investissements étrangers. Ces pays cherchent également à renforcer leur compétitivité en améliorant la qualité de leurs produits et en adoptant des normes internationales strictes.

Une ambition freinée par la conjoncture mondiale

L’Algérie, fer de lance de cette ambition maghrébine d’expansion commerciale, a connu un revers dans sa quête d’accroissement des exportations hors hydrocarbures en 2023. Après une année 2022 florissante, le pays a vu ses ventes à l’étranger se contracter significativement. Les exportations globales ont chuté de 65,7 à 55,5 milliards de dollars, tandis que celles hors hydrocarbures ont reculé de 5,9 à 5,05 milliards de dollars. Ce repli de 15,4% contraste fortement avec l’objectif ambitieux du pays d’atteindre 29 milliards de dollars d’exportations hors pétrole et gaz d’ici cinq ans.

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Cette baisse s’apparente à un coup de frein sur l’autoroute du développement économique algérien. Elle révèle la vulnérabilité persistante du pays aux fluctuations des marchés internationaux, malgré ses efforts de diversification. Tel un navire pris dans une tempête économique mondiale, l’Algérie doit ajuster sa voilure pour maintenir le cap vers une économie moins dépendante des hydrocarbures.

Le paradoxe des demi-produits et des biens alimentaires

L’analyse détaillée des exportations algériennes hors hydrocarbures met en lumière un paradoxe intéressant. D’un côté, les demi-produits, pilier de ces exportations avec 78,6% du total, ont subi une chute vertigineuse. Les fertilisants, en particulier, ont vu leur valeur d’exportation fondre de moitié, passant de 3,2 à 1,6 milliard de dollars. Cette dégringolade s’explique par la baisse des prix du gaz naturel sur les marchés mondiaux, composant essentiel dans la fabrication des engrais azotés.

De l’autre côté, les exportations de biens alimentaires ont connu une croissance spectaculaire de 59,1%, atteignant 428 millions de dollars. Le sucre a joué un rôle prépondérant dans cette performance, ses exportations triplant presque pour atteindre 243 millions de dollars. Cette situation illustre la capacité de l’Algérie à tirer parti de certaines niches de marché, même dans un contexte global défavorable.

Ce contraste entre la chute des demi-produits et l’essor des biens alimentaires évoque un écosystème économique en pleine mutation. Telle une forêt où certaines espèces déclinent tandis que d’autres prospèrent, l’économie algérienne s’adapte aux changements de son environnement commercial.

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Vers une résilience accrue et une diversification renforcée

Face à ces défis, l’Algérie et ses voisins maghrébins doivent redoubler d’efforts pour renforcer leur résilience économique. La diversification des exportations demeure cruciale, mais elle doit s’accompagner d’une stratégie plus large visant à réduire la dépendance aux fluctuations des prix des matières premières.

L’augmentation notable des exportations d’électricité, passées de 162 à 285 millions de dollars, offre une piste prometteuse. Elle suggère un potentiel de développement dans le secteur énergétique au-delà des hydrocarbures traditionnels. Par ailleurs, la légère baisse des exportations de produits bruts, notamment la division par deux des ventes de papiers et cartons à recycler, souligne la nécessité de se concentrer sur des produits à plus forte valeur ajoutée.
Pour l’Algérie et ses voisins, le défi consiste à transformer ces fluctuations en opportunités de croissance durable. Cela implique d’investir dans la recherche et le développement, de former une main-d’œuvre qualifiée et de créer un environnement propice à l’innovation. En cultivant ces graines de changement, les pays du Maghreb pourront non seulement résister aux vents contraires de l’économie mondiale, mais aussi tracer leur propre voie vers une prospérité économique diversifiée et résiliente.

Pour l’Algérie et ses voisins, le défi consiste à transformer ces fluctuations en opportunités de croissance durable. Cela implique d’investir dans la recherche et le développement, de former une main-d’œuvre qualifiée et de créer un environnement propice à l’innovation. En cultivant ces graines de changement, les pays du Maghreb pourront non seulement résister aux vents contraires de l’économie mondiale, mais aussi tracer leur propre voie vers une prospérité économique diversifiée et résiliente.

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Pour l’Algérie et ses voisins, le défi consiste à transformer ces fluctuations en opportunités de croissance durable. Cela implique d’investir dans la recherche et le développement, de former une main-d’œuvre qualifiée et de créer un environnement propice à l’innovation. En cultivant ces graines de changement, les pays du Maghreb pourront non seulement résister aux vents contraires de l’économie mondiale, mais aussi tracer leur propre voie vers une prospérité économique diversifiée et résiliente.

Pour l’Algérie et ses voisins, le défi consiste à transformer ces fluctuations en opportunités de croissance durable. Cela implique d’investir dans la recherche et le développement, de former une main-d’œuvre qualifiée et de créer un environnement propice à l’innovation. En cultivant ces graines de changement, les pays du Maghreb pourront non seulement résister aux vents contraires de l’économie mondiale, mais aussi tracer leur propre voie vers une prospérité économique diversifiée et résiliente.

Une réponse

  1. Avatar de Bouterfas Belabbas
    Bouterfas Belabbas

    Depuis quand le Maroc possède du gaz pour pouvoir l’exporter ?

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