Une récente controverse impliquant Royal Air Maroc (RAM) a suscité l’attention des médias et des voyageurs. Le 15 août, un vol reliant Casablanca à Manchester a fait l’objet d’allégations concernant une prétendue invasion de cafards à bord. Cependant, la compagnie aérienne marocaine a rapidement réagi pour clarifier la situation et démentir ces informations.
Contrairement aux affirmations du journal britannique The Independent, une source proche de RAM a fermement nié la présence de cafards sur le vol AT818. Néanmoins, elle a reconnu qu’un incident s’était effectivement produit, mais d’une nature différente de celle rapportée initialement.
L’origine du problème résiderait dans le transport de produits alimentaires par certains passagers en provenance de pays d’Afrique de l’Ouest anglophone. Ces denrées, stockées dans la soute durant plusieurs heures, auraient subi une décomposition accélérée due aux fortes chaleurs estivales et à l’utilisation d’emballages en cellophane. Ce processus aurait favorisé l’apparition d’asticots dans quelques bagages.
Face à cette situation, les autorités aéroportuaires de Manchester ont pris des mesures drastiques. Au lieu de traiter uniquement les bagages affectés, comme c’est souvent le cas dans de nombreux grands aéroports, elles ont décidé d’interdire le débarquement de l’ensemble des bagages du vol.
Cette décision a eu des conséquences significatives pour les passagers. Sur les 122 bagages transportés, 104 ont finalement été acheminés à Manchester les jours suivants, tandis que 18 ont dû être détruits. Cette situation a engendré des retards et des désagréments pour plus d’une centaine de voyageurs britanniques, contraints d’attendre leurs bagages bien après l’atterrissage de l’avion.
Il est important de noter que le vol lui-même s’est déroulé sans encombre, atterrissant à l’heure prévue à 17h20. Les problèmes n’ont émergé qu’après l’arrivée, lors de la gestion des bagages.
Cette affaire souligne les défis auxquels les compagnies aériennes peuvent être confrontées, notamment en ce qui concerne le transport de produits périssables et la gestion des incidents imprévus. Elle met également en lumière l’importance d’une communication claire et rapide pour contrer la propagation d’informations erronées.
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