À Casablanca, certains habitants du quartier Belvédère, notamment ceux de la rue Rahal Ben Ahmed, vivent une situation difficile depuis plus d’un an et demi. Ils sont confrontés à un problème récurrent de pollution de l’eau potable, une situation qui dure depuis février 2023. Selon les témoignages recueillis, l’eau qui coule de leurs robinets est imprégnée d’une odeur désagréable, rendant la consommation d’eau impossible.
Cette situation a persisté malgré plusieurs plaintes déposées auprès de Lydec, la société chargée de la distribution de l’eau à Casablanca, récemment rachetée par la Société régionale Multiservices Casablanca-Settat, en partenariat avec le groupe français Veolia. Les interventions de la société, notamment l’ouverture de nouvelles canalisations pour remplacer les conduites corrodées, n’ont apporté qu’un soulagement temporaire. En avril dernier, de nouveaux travaux ont débuté pour remplacer les conduites d’eau potable dans la rue, mais la situation reste inchangée pour les habitants.
Certains résidents, comme Abdelkarim, témoignent de la nécessité d’acheter de grandes quantités d’eau en bouteille pour répondre à leurs besoins quotidiens. Le recours à cette solution palliative est devenu un fardeau quotidien pour ces familles, qui doivent choisir entre consommer une eau de mauvaise qualité ou acheter de l’eau à des prix élevés.
D’autres habitants, comme Saïd, expriment leur frustration face à l’absence de réponses claires de Lydec. Les promesses de patience de la part des responsables de la société n’ont pas suffi à apaiser les inquiétudes croissantes des résidents, qui craignent pour leur santé en l’absence de résultats concrets des tests effectués sur la qualité de l’eau. Le manque de communication et la lenteur des travaux accentuent leur désarroi, laissant planer une incertitude constante quant à la sécurité de l’eau qui leur est fournie.
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