Au Maghreb, deux nations se font aujourd’hui face : le Maroc et l’Algérie. Ce n’est un secret pour personne, les désaccords entre les deux pays sont réels et touchent tous les secteurs. Qu’il s’agisse d’économie, de politique et même de sport, l’objectif est de démontrer sa supériorité face à son rival.
Naturellement, ces tensions diplomatiques et politiques font naître la crainte d’un conflit ouvert entre les deux pays, supposant ainsi le début d’une nouvelle course aux armements. Récemment, le Maroc a frappé très fort, en annonçant le renouvellement d’une partie de son parc militaire, au point même de pousser les élus espagnols à évoquer le sujet en séance plénière, sur fond de crainte.
Le Maroc achète aux États-Unis
Rabat, depuis quelques années, travaille conjointement avec les États-Unis, à qui sont achetés des avions de combat F-16 et F-5 ainsi que des chars militaires type Abrams M1A1 et autres missiles, anti-navires notamment, et autres Javelin FGM-148F. Le gouvernement américain a également autorisé la vente de systèmes de décence HIMARS, à haute mobilité.
Plus récemment, c’est avec Israël que le Maroc a ouvert les échanges, dans le but de produire une nouvelle série de drones de combat, directement sur son sol. Plus qu’en effet d’annonce, ces informations tendent à démontrer que face aux tensions géopolitiques qui touchent le monde et la région de l’Afrique du Nord, le Maroc ne souhaite pas se laisser déborder.
Un pays au cœur de vives tensions régionales
Car outre les tensions avec l’Algérie, le Maroc fait aussi directement face à l’instabilité qui règne en Libye et au Sahel, à d’importantes menaces terroristes et enfin, à un différend sur la question du Sahara occidental, qui l’expose directement au Front Polisario, qui réclame son indépendance totale. Tant de défis qui obligent le gouvernement à investir massivement dans le but d’assurer l’intégrité de son territoire, mais aussi de ses citoyens.
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