La crise financière, qui touche actuellement une partie du Maghreb, inquiète. C’est notamment le cas en Tunisie qui craint les répercussions économiques de la période trouble actuellement traversée par la banque centrale libyenne. De nombreuses mesures ont ainsi été annoncées.
En effet, la CBL (Banque centrale libyenne) fait aujourd’hui face à une crise sans précédent, marquée notamment par une nette division en deux du pays et de vives tensions politiques en interne. Cette crise implique des difficultés économiques, que ce soit en Libye même ou dans la région. Car, depuis quelques semaines, mois, on note une diminution des échanges économiques entre voisins.
La Tunisie inquiète de la situation en Libye
La raison principale concerne le gel des crédits documentaires qui ont été ouverts par les différentes banques, dans le but de pouvoir gérer au mieux les transactions commerciales opérables et opérées entre la Tunisie et la Libye. À cela, s’ajoutent les retards de décaissement des fonds, à cause d’un budget de plus en plus limité, ce qui entrave ainsi les échanges entre les deux nations, surtout chez les PME.
Enfin, de sérieuses questions se posent quant aux restrictions de circulation de l’argent entre les deux nations voisines, notamment pour certaines activités commerciales. Pour parvenir à rétablir un certain ordre dans les échanges, le président du Conseil d’affaires tuniso-libyen, Abdel Hafedh Al-Sakroufi estime que de nombreux obstacles doivent être levés.
La CBL, dans la tourmente
Malheureusement, cette crise de la banque centrale libyenne serait loin d’être terminée. Pour argumenter son propose, Al-Sakroufi rappelle qu’il y a quelques jours seulement, le directeur de cette dernière, Sadok El Kabir, a été victime d’une tentative d’évincement, notamment de la part des autorités de Tripoli, qui souhaitent mettre en poste une personne davantage proche de leurs idées. Une nouvelle lutte d’influence dans ce pays déjà bien divisé.
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