Maghreb: le montant des pertes après la fermeture de gisements pétroliers chez ce géant

(bashta, iStock at Getty Images)

La fermeture temporaire des installations pétrolières libyennes a engendré des conséquences économiques significatives pour le pays. Entre le 26 et le 28 août 2024, la Libye a subi une perte estimée à 120 millions de dollars, selon un rapport de la National Oil Corporation (NOC), l’entreprise nationale de production et de distribution d’énergie.

Cette interruption de trois jours a eu un impact considérable sur la production pétrolière du pays. La NOC a enregistré une baisse de 1,5 million de barils par rapport à la moyenne journalière habituelle, soulignant l’importance cruciale du secteur pétrolier pour l’économie libyenne.

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La décision de fermer les gisements et terminaux pétroliers, ainsi que de suspendre les exportations, a été prise par les autorités de l’Est de la Libye le 26 août. Cette action s’inscrit dans un contexte de tensions politiques accrues avec le gouvernement rival basé à Tripoli, mettant en lumière la fragilité persistante de la situation interne du pays.

La crise ne se limite pas au secteur pétrolier. Le Financial Times a rapporté que Sadiq al-Kabir, gouverneur de la banque centrale libyenne, ainsi que d’autres hauts responsables de l’institution, ont été contraints de quitter le pays. Cette fuite serait motivée par des craintes pour leur sécurité face à de possibles attaques de milices armées, illustrant l’instabilité qui règne au sein des institutions financières du pays.

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