Pavel Durov: la France victime de nombreuses cyberattaques

Ce weekend, le fondateur de l’application Telegram, le franco-russe, Pavel Durov, était arrêté par les autorités françaises à son retour d’un voyage organisé en Azerbaïdjan. Une arrestation qui a suscité l’étonnement et la colère, notamment de tous les “libertariens” assumés qui œuvrent en faveur d’un internet libre et anonyme.

Car c’est bien là le problème pointé du doigt par l’administration française. Selon la justice, Telegram n’assure aucune surveillance du contenu partagé, laissant ainsi le champ libre aux pédophiles, terroristes et personnes qui blanchissent de l’argent (à titre d’exemple). De son côté, Pavel Durov a toujours assumé ne pas vouloir coopérer avec les autorités en transmettant les messages et les discussions privés des utilisateurs.

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Une absence de modération qui pose problème

En réaction à son arrestation, de nombreuses cyberattaques ont été lancées à l’encontre d’entreprises et serveurs français, surtout ceux appartenant au gouvernement. Ce sont surtout des attaques de type DDoS qui ont été effectuées, dans le but de surcharger les serveurs et donc les rendre inopérables. Des attaques plutôt “simples” à mener, notamment pour des experts en cyberattaque.

Ainsi, c’est une dizaine de sites internet qui ont été mis hors ligne, comme celui du service public, la page française de l’ONU ou encore le site internet de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Certaines sources évoquent également une attaque menée contre les sites web de l’Institut des Sciences sociales du Politique ou celui de la Voix du Nord, qui n’ont rien à voir avec l’exécutif.

Plusieurs sites ciblés, craintes pour la suite

Une opération d’envergure, assumée, qui s’est d’ailleurs présentée sous le nom #opDurov, preuve qu’elle était bien coordonnée par des hacktivistes formés et maîtrisant leur sujet. Aucune tentative d’extorsion ou de diffusion de ransomware n’ont toutefois été annoncées par les autorités. D’autres attaques sont craintes, notamment si Durov venait à être mis en examen par la justice française.

3 réponses

  1. Avatar de Sid
    Sid

    Fermer les sites « libertarien » signifie la CENSURE, un outil devenu indispensable pour dézinguer ceux qui dénoncent les mensonges du gouvernement Macron, c’est-à-dire, ceux qui ont le toupet de dire la vérité !
    Même en URSS, ils ne sont pas allés aussi loin. D’ailleurs Durov n’a jamais été poursuivi par la justice russe et le « cerveau » de Telegram, le frère de Dourov vit en travaille à St Petersbourg, en toute tranquilité. Il a intérêt à y rester parce que les français ont AUSSI émis un mandat d’arrêt contre lui. Et c’est lui qui a mis au pont les clés de chiffrement.

  2. Avatar de Ixter
    Ixter

    ce cyber attaque par Macron il est le roi soleil pourquoi pas l’Empereur le monarque il ferme la porte aux autres nous avons tous la même nationalité française nous avons tous les mêmes droits nous avons tous les mêmes lois…..? pour la Grande-Motte on est indigner pour ce qui s’est passé cette énergumène est un lâche pourquoi il n’a pas pris sa valise pour se battre là-bas qui montre son courage là-bas en Israël qui montre sa colère là-bas…??
    la justice est là elle doit faire son travail ne mettez pas tout le monde dans le même sac ???? on n’a pas vu aussi les juifs de France s’élever se manifester contre ces massacres humain contre ces bombes contre ces politique a gaza pourquoi on entend pas l’Égypte et les autres pays c’est les voisins à côté pourquoi l’ONU elle est en train d’attarder tout ça pourquoi les chrétiens se sont pas élevés pourquoi les hindous se sont pas élevés pourquoi les bouddhistes se sont pas élevés pourquoi les chrétiens du Moyen-Orient se sont pas élevés pourquoi les musulmans se sont pas élevés

  3. Avatar de Yass
    Yass

    Et puis il y a sur les réseaux sociaux des opinions qui sont présentées comme des faits dans un but d’influence et de désinformation. Quelle solution? Chaque personne qui s’exprime devrait indiquer si elle exprime une opinion ou un fait. Dans le premier cas elle exprime une idée, et dans le second un fait démontré. Si ce n’est pas démontré on tombe facilement dans la diffamation.

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