Au Maghreb, nombreuses sont les économies qui reposent sur les ressources naturelles, et notamment le pétrole, pour générer d’importants revenus. C’est le cas au Maroc, en Algérie, mais aussi en Tunisie et en Libye, quand bien même le pays se trouve actuellement divisé en deux grandes parties.
En effet, ce lundi, le gouvernement de l’est libyen a confirmé l’information selon laquelle l’ensemble de ses champs pétroliers allaient être mis à l’arrêt. Production et exportation de pétrole sont donc stoppées net. Le gouvernement de Tripoli ainsi que la National Oil Company (NOC) n’ont rien communiqué à ce sujet, ce qui n’est toutefois pas le cas de la Waha Oil Company, filiale de cette même NOC.
La production de pétrole en Libye, stoppée
Celle-ci a expliqué qu’elle allait réduire sa production, de manière progressive, ajoutant que l’arrêt total de la production de pétrole représenterait un véritable défi. Les représentants du groupe ont ensuite pointé du doigt les pressions externes qui incitent à prendre des décisions potentiellement dommageables pour la vie économique du pays. Pour rappel, l’immense majorité des champs de pétrole du pays se trouvent aux mains de la LNA.
L’armée nationale libyenne, dirigée par Khalifa Haftar souhaite ainsi mettre la pression sur Tripoli, dans une lutte incessante pour retrouver le pouvoir. Des luttes d’influence qui impactent naturellement les capacités de production au global. À titre d’exemple, le site de Sharara produit aujourd’hui 300.000 barils par jour, contre 1.2 million de barils par jour avant l’éclatement du pays.
Des tensions qui touchent tous les pans de l’économie
Des tensions qui ne ciblent pas que le marché du pétrole en Libye, mais qui touchent à tous les organes économiques de la nation. Récemment, des factions politiques ont tout mis en place pour tenter d’évincer de son poste, Sadiq al-Kabir, chef de la Banque centrale de Libye (CBL), ce qui l’a poussé à elle aussi suspendre ses activités le temps que le calme revienne.
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