Le paysage culturel sénégalais est en émoi après l’assassinat brutal du danseur Aziz Dabala, dont le meurtre, ainsi que celui de son neveu Wally, a plongé la communauté artistique dans un profond désarroi. Les faits se sont déroulés dans un appartement situé à Pikine Technopole, un quartier de la banlieue dakaroise.
Selon les informations rapportées par nos confrères de Seneweb, le principal suspect, Mamadou Lamine Diao, connu sous le nom de Modou Lo, a été arrêté par la Brigade spéciale de Touba. L’arrestation a eu lieu dans la nuit du Magal, au quartier Dianatou Mahwa, suite à un renseignement crucial signalant la présence du suspect dans cette zone. La descente surprise effectuée par les gendarmes a permis de mettre la main sur Diao.
L’interpellation du présumé meurtrier s’est déroulée sans heurts. Conduit à la Brigade spéciale pour un interrogatoire, Mamadou Lamine Diao, maçon de profession et domicilié à Pikine Guinaw Rail, a rapidement avoué les faits. Selon Seneweb, Diao avait une connaissance antérieure avec la victime, Aziz Dabala, et se rendait souvent chez lui. Ce lien a facilité son accès à l’appartement où il a commis les meurtres.
D’après les déclarations du suspect, Diao s’était rendu chez Dabala avec l’intention de lui demander de l’argent. Après avoir tué le danseur, il a tenté de dissimuler son crime en se dirigeant vers la chambre du neveu d’Aziz, Boubacar Gano alias Waly, qu’il a également tué. « J’ai demandé à Aziz de me donner de l’argent. Lorsqu’il a refusé, j’ai sorti un couteau pour le menacer. Finalement, je l’ai tué avant de prendre son téléphone. J’ai tué Boubacar Gano alias Waly parce qu’il m’avait vu entrer dans l’appartement. J’ai pris son téléphone portable » aurait dit le présumé meurtrier aux gendarmes.
Suite à ces actes horribles, Mamadou Lamine Diao aurait confié son geste à un ami avant de se rendre à Touba pour participer aux festivités du Magal. Actuellement, Diao est en détention à la gendarmerie de Touba. Les autorités attendent les instructions de la hiérarchie concernant son éventuel transfert à Dakar pour la suite de la procédure judiciaire. Cette affaire, qui a secoué la scène culturelle sénégalaise, souligne la brutalité du crime et l’urgence de rendre justice aux victimes.
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