Le 15 septembre, les autorités françaises ont annoncé que les résidents de la ville de Nogent-sur-Seine ainsi que les habitants de villes et villages situés dans un périmètre de 10 kilomètres, pouvaient dès à présent se rendre auprès de leur pharmacie afin de retirer leurs comprimés à base d’iode.
Cette initiative ne signifie pas qu’une catastrophe est sur le point de se dérouler. Au contraire. En effet, se trouve à quelques encablures, une centrale nucléaire EDF. Et si l’ASN (Agence de sûreté nucléaire) y fait très attention, il est tout à fait possible, comme ailleurs, qu’un incident même mineur se déroule. De fait, les autorités françaises préfèrent anticiper. Ce comprimé d’iode n’est à prendre qu’en cas d’urgence !
Des comprimés d’iode, distribués
L’ASN souhaite d’ailleurs se montrer rassurante. En effet, ses derniers travaux d’analyse ont démontré que l’enceinte était particulièrement sûre. Pour autant, quelques progrès pourraient être réalisés par les personnes y travaillant, notamment en matière d’équipement de protection à fournir aux personnes qui interviennent dans les zones réglementées, les plus dangereuses.
En cas de soucis, les comprimés d’iode s’imposent comme la toute première des protections. Mais pourquoi ? Lors de la fission nucléaire, l’uranium produit du gaz contenant des particules radioactives, qui même à très fiable intensité, s’ils se dégagent, peuvent venir s’en prendre à la glande thyroïdienne. La prise d’iode stable permet de la saturer et, in fine, de la protéger de la radioactivité.
Une nouvelle campagne attendue en 2026
En 2026, les autorités ont d’ores et déjà annoncé qu’elles comptaient lancer une nouvelle campagne d’accès gratuit à l’iode, sans justificatif aucun. Seront concernées les personnes qui vivent dans un rayon de 10 à 20 kilomètres de la centrale nucléaire. En outre, les travaux d’audit, d’analyse et de sécurité continueront d’être menés pour assurer la sécurité de l’ensemble des citoyens.
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