Entre la Chine et les États-Unis, la course aux exploits technologiques est bien réelle. Et récemment, c’est Pékin qui a pris une longueur d’avance sur son concurrent direct. En effet, une récente expérience a permis de démontrer que les scientifiques chinois pouvaient utiliser Starlink, la technologie internet d’Elon Musk, à leur avantage…
Comment ? Des scientifiques chinois ont expliqué avoir réussi à détecter des avions furtifs, comme des F-22 ou des F-35 américains, en se connectant et en utilisant des satellites Starlink. Une information qui, si elle venait à être avérée, pourrait changer la façon dont le réseau d’Elon Musk fonctionne ou est utilisé, voire pourrait modifier la dynamique d’éventuels conflits.
Starlink, détourné par les chercheurs chinois ?
Une manière aussi pour la Chine de rebondir sur ces récentes déclarations, elle qui affirmait en 2022, être profondément alarmée par la façon dont Starlink pouvait être utilisée par l’armée américaine pour dominer l’espace extra-atmosphérique. Pour exemple, Pékin s’est basé sur ce qu’a pu mettre en place Elon Musk au cours de la guerre en Ukraine. Starlink était alors devenu le seul système de communication non russe à encore fonctionner.
Mais plus que ça, certains rapports ont évoqué la possibilité que Starlink ait pu aider Kiev à mener des frappes précises, en fournissant des accès internet à très haut débit. Et le fait de quasiment quadrupler les capacités, en passant de 12 à 42.000 satellites au total, laisse craindre le pire à la Chine, qui se devait donc de réagir. L’information selon laquelle des avions furtifs peuvent être observés aura eu l’effet escompté.
Des avions furtifs faciles à détecter ?
Normalement, ces appareils échappent aux systèmes de radars conventionnels. Or, ils restent détectables depuis l’espace. Les chercheurs chinois ont ainsi utilisé les signaux émis par les satellites Starlink pour détecter la présence de cible furtive. Couplée aux technologies militaires futuristes chinoises, cette information est prise très au sérieux par le Pentagone.
Laisser un commentaire