Les autorités espagnoles ont récemment bloqué l’importation de plusieurs cargaisons de poisson frais en provenance du Maroc. Cette décision intervient suite à une alerte émise par le système d’alerte rapide alimentaire européen (RASFF), révélant la présence d’Anisakis, un parasite potentiellement nocif pour la santé humaine, dans les produits concernés.
L’incident ne se limite pas à cette seule découverte. Deux autres notifications ont été émises, pointant du doigt des problèmes liés à la rupture de la chaîne du froid pour des sardines et des crevettes, également d’origine marocaine. Ces révélations soulèvent des questions sur les conditions de transport et de conservation des produits de la mer importés.
Cette situation a provoqué une réaction immédiate dans le secteur de la pêche espagnole, notamment dans la région de Murcie. Bartolomé Navarro, à la tête de la Fédération Murcienne des Confréries de Pêcheurs, n’a pas hésité à qualifier l’événement d’ »urgence sanitaire grave« . Il a saisi cette opportunité pour mettre en avant la qualité des produits locaux, encourageant les consommateurs à se tourner vers le poisson espagnol.
Navarro a souligné l’importance des contrôles frontaliers rigoureux, qui ont permis de détecter ces anomalies. Il a tenu à rassurer le public en détaillant les procédures strictes auxquelles est soumis le poisson de Murcie, de sa capture jusqu’à sa commercialisation. Le respect scrupuleux des normes de réfrigération tout au long de la chaîne logistique a été particulièrement mis en avant.
Ce débat sur la qualité des importations a également ravivé des discussions sur les conditions de concurrence entre les pêcheurs espagnols et ceux des pays tiers. Navarro a profité de cette tribune pour plaider en faveur d’une harmonisation des règles, estimant qu’elle serait garante d’une compétition équitable sur le marché.
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