Le poste de vice-président de l’Union africaine (UA) est au cœur d’une nouvelle confrontation diplomatique entre le Maroc et l’Algérie. Ce poste, devenu une source de tensions croissantes entre les deux nations, voit aujourd’hui s’opposer deux figures féminines influentes : Latifa Akharbach du Maroc et Selma Malika Haddadi de l’Algérie. Cette rivalité s’inscrit dans un contexte de relations déjà tendues entre Rabat et Alger, exacerbé récemment par un incident diplomatique à Tokyo.
La compétition pour cette position clé de l’UA n’est pas nouvelle. En 2022, une absence de consensus entre les pays membres avait conduit à un vide institutionnel, le poste de premier vice-président restant vacant. À l’époque, le Kenya et les Comores étaient également en lice, mais l’intervention de l’Algérie, qui avait soutenu la candidature kényane pour contrer l’influence marocaine, avait finalement laissé le poste non pourvu.
Cette année, l’affrontement entre les deux voisins du Maghreb semble encore plus intense, d’autant plus que le poste est traditionnellement réservé à l’Afrique du Nord. Les enjeux sont élevés, car la nomination du prochain vice-président pourrait influencer la direction future de l’organisation panafricaine.
Au-delà de ce poste de vice-président, une autre question se pose : qui succédera au Tchadien Moussa Faki Mahamat à la présidence de la Commission de l’UA ? Cette double élection pourrait marquer un tournant dans les équilibres géopolitiques de l’Afrique, en redéfinissant les rapports de force au sein de l’organisation.
Ainsi, cette bataille entre le Maroc et l’Algérie reflète non seulement les tensions historiques entre ces deux nations, mais aussi leur volonté d’influencer les orientations stratégiques de l’Union africaine dans les années à venir. L’issue de cette confrontation de
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