Face aux conséquences dévastatrices des récentes inondations dans le sud-est du Maroc, le roi Mohammed VI a pris une décision cruciale. Le souverain a ordonné la mise en place d’un programme de réhabilitation des zones sinistrées, témoignant de l’engagement du gouvernement envers les régions touchées.
Ce plan d’action, estimé à 2,5 milliards de dirhams, vise à restaurer les infrastructures endommagées et à soutenir les populations affectées. Les efforts se concentreront sur la reconstruction des habitations et des édifices, ainsi que sur la remise en état des réseaux routiers, de télécommunications, d’électricité, d’eau potable et d’assainissement.
L’ampleur de la catastrophe a particulièrement frappé la province de Tata, où des pluies diluviennes ont provoqué des crues dévastatrices. Le bilan provisoire fait état de deux décès et de 15 disparus, dont 14 passagers d’un autocar emporté par les eaux tumultueuses de l’oued Tata.
Pour faire face à cette situation d’urgence, le gouvernement a mobilisé d’importants moyens humains et logistiques. Les différents départements ministériels ont été mis à contribution pour assurer une mise en œuvre efficace et rapide du programme de réhabilitation.
Le plan royal couvre un large territoire, englobant douze provinces : Errachidia, Midelt, Ouarzazate, Tinghir, Zagora, Figuig, Jerada, Taroudant, Tata, Tiznit, Guelmim et Assa Zag. Cette approche globale témoigne de la volonté de ne laisser aucune région sinistrée sans assistance.
Au-delà de la reconstruction des infrastructures, le programme prévoit également un soutien spécifique au secteur agricole, pilier économique de nombreuses zones touchées. Des mesures seront prises pour réparer les ouvrages hydrauliques et venir en aide aux éleveurs ayant perdu leur cheptel dans les inondations.
L’initiative royale souligne l’importance accordée à la résilience et à la reconstruction des communautés affectées. En mobilisant des ressources considérables et en coordonnant les efforts à l’échelle nationale, le Maroc démontre sa capacité à réagir face aux défis posés par les catastrophes naturelles.
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