Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont mis un terme à la fuite de l’individu responsable de la diffusion de messages de propagande liés à l’attaque terroriste contre l’école de gendarmerie de Faladiè. Identifié comme l’un des principaux propagandistes de cet acte, l’homme avait également menacé directement le président de la transition, Assimi Goïta. Son arrestation constitue une avancée importante dans la lutte contre l’insécurité qui pèse sur la capitale malienne depuis plusieurs mois.
L’attaque de l’école de gendarmerie, qui a eu lieu le 17 septembre, s’inscrit dans une série d’actes de violence visant les infrastructures militaires de Bamako. La base militaire 101, située dans le même périmètre, avait également été la cible des assaillants. Les premiers instants de l’attaque ont plongé la ville dans un climat de panique, marqué par des échanges de tirs et des explosions dès les premières heures du jour. La population malienne, déjà éprouvée par des années de conflit, a exprimé une vive inquiétude face à la vulnérabilité de ces symboles de l’autorité étatique.
En réponse à cette offensive, la Russie avait rapidement réagi en apportant une aide militaire significative aux FAMa. Le 18 septembre, un avion russe IL-76 a atterri à Bamako, transportant des équipements de première nécessité pour soutenir les troupes maliennes. Cet acte renforce non seulement la coopération militaire entre le Mali et la Russie, mais témoigne également de l’engagement des deux nations dans la lutte contre le terrorisme. L’arrivée de ce soutien logistique a permis aux FAMa de renforcer leur présence sur le terrain et de reprendre le contrôle de la situation.
Par ailleurs, l’arrestation du propagandiste de cette attaque représente un signal fort de la détermination des autorités maliennes à combattre le terrorisme. Elle met en lumière l’efficacité des opérations de surveillance et de contre-terrorisme déployées sur l’ensemble du territoire.
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