Alors que la Chine a fait parler d’elle, ce 9 septembre, en annonçant le retour sur Terre, d’un appareil qui se trouvait en orbite depuis 9 mois environ, sans qu’on sache vraiment pourquoi… Voilà que Pékin refait jaser. En effet, un nouvel exploit militaire aurait, selon la presse, été réussi.
Selon le South China Morning Post, des scientifiques auraient réussi à remplacer le tungstène généralement déployé dans les cônes des nez à l’extrémité des missiles hypersoniques chinois… Par de l’acier ! Un métal beaucoup plus léger, mais aussi beaucoup moins coûteux. Une prouesse que la quasi-totalité des chercheurs affirmait être impossible à mener.
L’acier, pour remplacer le tungstène ?
Si cette prouesse technique et scientifique venait à être confirmée, alors celle-ci pourrait changer beaucoup de choses, notamment en ce qui concerne le prix de fabrication de ces missiles, qui coûteraient beaucoup moins cher. Ainsi, il serait possible d’en produire beaucoup plus, à moindres frais. De quoi considérablement renforcer les stocks existants, en cas de besoin.
De leur côté, les chercheurs sont catégoriques. Ces missiles hypersoniques sont redoutables d’efficacité. Ils peuvent atteindre la vitesse de Mach 8 (9 800 km/h). Quid du point de fusion ? Celui de l’acier est beaucoup plus bas que celui du tungstène (2.190 degrés, contre 3.000), ce qui peut être problématique, selon la vitesse, mais aussi les conditions atmosphériques.
Un changement qui pourrait faire date
Mais les chercheurs chinois ont annoncé avoir réussi à créer une protection thermique avancée permettant à l’acier de ne pas fondre et au missile, de conserver sa forme avant l’impact final. Cette protection est composée d’une céramique à ultra-haute température, sous laquelle est placée une couche d’aérogel, qui fonctionnera comme un isolant thermique, permettant ainsi à la température de ne pas trop augmenter.
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