La Libye cherche à innover pour maximiser son potentiel énergétique. Après des années de crise, le pays maghrébin s’engage dans une transformation numérique pour moderniser son secteur pétrolier. Le 25 septembre, un accord a été signé entre la National Oil Corporation et les opérateurs télécoms publics, visant à créer des villes pétrolières intelligentes, avec Ras Lanuf comme première cible. Cette initiative intégrera les TIC pour optimiser les opérations pétrolières, accroître la productivité et diversifier l’économie au-delà du pétrole.
Le projet des villes intelligentes est central dans la stratégie pétrolière de la Libye, utilisant l’automatisation et l’Internet des objets (IoT) pour améliorer la gestion des opérations d’extraction, de transport et de raffinement du pétrole. Cette innovation vise non seulement à augmenter la production et à réduire les coûts, mais aussi à minimiser l’empreinte carbone des activités pétrolières. En optimisant les ressources énergétiques, la Libye souhaite également rendre son secteur plus durable à long terme.
Bien que l’économie libyenne soit largement dépendante des hydrocarbures, représentant 97 % des exportations et 68 % du PIB, selon la Banque africaine de développement, cette initiative marque une volonté de diversification. En intégrant des solutions de mobilité, d’énergie renouvelable et de gestion durable dans ces villes intelligentes, la Libye espère réduire sa dépendance aux seules ressources fossiles tout en améliorant la qualité de vie dans les régions pétrolières.
La Libye se distingue également dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), occupant la première place en Afrique selon l’indice de développement des TIC en 2024, d’après l’Union internationale des télécommunications. En combinant ce leadership avec ses ambitions pétrolières, le pays montre qu’il souhaite s’adapter aux exigences du marché mondial tout en préparant l’avenir de son économie.
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