Le président russe Vladimir Poutine a créé la surprise lors du forum économique de Vladivostok en déclarant son soutien à la candidate démocrate Kamala Harris pour l’élection présidentielle américaine prévue le 5 novembre 2024. Cette annonce intervient dans un contexte de tensions diplomatiques accrues entre Moscou et Washington.
Poutine a justifié sa position en faisant référence à la recommandation du président Joe Biden en faveur de Harris. « Nous la soutiendrons aussi », a-t-il affirmé, ajoutant avec une pointe d’ironie que le « rire expressif et contagieux » de la candidate démocrate témoignait de sa bonne santé.
Le dirigeant russe n’a pas manqué de critiquer Donald Trump, candidat républicain et ancien président américain. Selon Poutine, Trump aurait imposé « plus de sanctions à la Russie qu’aucun président » avant lui. Cette remarque laisse entendre que le Kremlin pourrait préférer une administration Harris, espérant potentiellement une politique moins punitive envers la Russie.
Ces déclarations surviennent au lendemain d’accusations d’ingérence électorale formulées par les États-Unis à l’encontre de la Russie. Washington a pris des mesures, incluant des sanctions et des poursuites contre des responsables du média russe RT, en réponse à de présumées tentatives d’influence sur les élections de novembre 2024.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a rejeté ces allégations, les qualifiant de « campagne d’information préparée de longue date« . Elle a annoncé que Moscou préparait une réponse à ces nouvelles sanctions, promettant des mesures qui feraient « frémir tout le monde« .
Il est important de noter que les autorités américaines n’ont pas spécifié quel camp politique aurait bénéficié de ces supposées ingérences russes. Cependant, le ministre américain de la Justice, Merrick Garland, a laissé entendre que les préférences de la Russie n’avaient pas changé depuis la dernière élection, suggérant un possible soutien au candidat Trump.
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