Armement : la France teste un drone kamikaze

Sébastien Lecornu avec des soldats français (Photo DNA / Cédric JOUBERT)

La France franchit une nouvelle étape dans le domaine de l’armement avec la présentation officielle de son premier drone kamikaze. Ce mercredi 16 octobre, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé la mise sur le marché de ces munitions télécommandées via une vidéo postée sur X. Dans cette vidéo, on peut voir un drone se diriger vers une cible au sol avant de déclencher une explosion puissante au moment de l’impact. Cette innovation technologique pourrait jouer un rôle clé dans le soutien militaire à l’Ukraine, avec des livraisons annoncées à venir.

La mise au point du premier drone kamikaze français représente une avancée majeure dans l’industrie de défense du pays. Selon le ministre Lecornu, il s’agit d’une technologie télécommandée, capable d’être utilisée pour des opérations à distance, permettant à la fois l’observation, l’identification, et la neutralisation d’objectifs ennemis. Avec une autonomie de 45 minutes et une portée opérationnelle de 25 kilomètres, ce drone s’avère être un outil particulièrement efficace sur le champ de bataille, qu’il s’agisse de frapper des cibles statiques ou mobiles.

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Dans le cadre de la guerre en Ukraine, où l’utilisation des drones est devenue incontournable, la France envisage de livrer ces nouvelles munitions à Kiev. Les drones kamikazes sont devenus des armes stratégiques, utilisées par les deux camps pour déstabiliser les lignes adverses, frapper des infrastructures logistiques ou perturber les mouvements de troupes.

En mars dernier, le ministère des Armées avait annoncé la commande de 2 000 munitions télé opérées, dont un premier lot de 100 unités devait être livré en urgence à l’Ukraine. L’objectif de ces livraisons est d’aider les forces ukrainiennes à renforcer leurs capacités dans un conflit où la technologie joue un rôle de plus en plus décisif. La France rejoint ainsi d’autres pays européens qui fournissent des technologies militaires avancées à Kiev.

Depuis le début du conflit en Ukraine, les drones ont prouvé leur utilité, tant pour des missions de reconnaissance que pour des frappes ciblées derrière les lignes ennemies. Moscou et Kiev utilisent ces engins de manière intensive, notamment la nuit, pour frapper des dépôts de munitions, des convois logistiques ou des infrastructures critiques.

La France, en fournissant ces nouvelles munitions, offre à l’Ukraine un atout supplémentaire pour faire face aux attaques russes. La capacité de ces drones à identifier et à neutraliser des cibles avec précision, tout en restant opérables à une distance sécurisée, pourrait permettre aux forces ukrainiennes de mener des frappes plus efficaces, tout en réduisant les risques pour leurs propres troupes.

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Au-delà de son implication dans le soutien à l’Ukraine, ce nouveau drone kamikaze illustre les ambitions de la France dans le secteur de l’armement. L’industrie de la défense française, déjà reconnue pour ses technologies avancées, continue de se positionner comme un acteur clé dans le développement de solutions innovantes adaptées aux besoins modernes des forces armées.

Avec ce drone kamikaze, la France veut démontrer sa capacité à répondre rapidement à des demandes urgentes et à jouer un rôle de premier plan dans l’évolution des stratégies militaires à l’échelle mondiale. À l’heure où les conflits changent de forme, ce type d’innovation pourrait devenir une référence pour les futures opérations militaires.

3 réponses

  1. Avatar de Toujours en retard d'une guerre
    Toujours en retard d’une guerre

    C’est ce que les Russes et Ukrainiens utilisent depuis 2 ans, non ?????

  2. Avatar de Athanas fils otohamoto
    Athanas fils otohamoto

    Costil vraiment

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    J’espère que c’est pas en Nouvelle Callédonie, ni au Martinique, ni à Guadeloupe qu’ils ont fait leurs tests hein. Ou bien, c’est contre l’AES?

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