La Banque mondiale vient de publier son nouveau rapport « Business Ready » (B-Ready), successeur du célèbre « Doing Business ». Ce nouveau rapport évalue le climat des affaires et de l’investissement dans 50 économies, dont 15 africaines, en se basant sur 1200 indicateurs.
Une nouvelle approche pour évaluer l’environnement des affaires
Le B-Ready se distingue de son prédécesseur par une approche plus équilibrée et transparente. Il s’articule autour de trois piliers fondamentaux :
- Le cadre réglementaire
- Les services publics
- L’efficacité opérationnelle du système
Ces piliers sont évalués à travers dix indicateurs clés liés au cycle de vie des entreprises, allant de la création d’entreprises à l’insolvabilité.
Le Rwanda en tête du classement africain
Parmi les 15 pays africains étudiés, le Rwanda se démarque nettement. Il est le seul pays du continent à figurer dans le quintile supérieur du classement général, aux côtés d’économies comme Singapour, la Croatie et la Hongrie.
Le Rwanda obtient des scores particulièrement élevés dans les trois piliers :
- Cadre réglementaire : 70/100 (17e rang sur 50 pays)
- Services publics : 67/100 (8e rang)
- Efficacité opérationnelle : 81/100 (3e rang mondial)
Avec un score moyen de 72,67/100, le Rwanda s’impose comme le leader incontesté en Afrique en matière de climat des affaires selon ce nouveau rapport.
Maurice et le Maroc complètent le podium africain
Deux autres pays africains se distinguent en figurant dans le top 3 du classement africain :
- Maurice : Avec un score moyen de 63,67/100, l’île se classe deuxième en Afrique. Elle obtient notamment de bons résultats en efficacité opérationnelle (70/100).
- Maroc : Le royaume chérifien complète le podium africain avec un score moyen de 62,67/100. Il se distingue particulièrement dans le pilier du cadre réglementaire (69/100).
Des disparités importantes entre les pays
Le rapport met en lumière des écarts considérables entre les économies étudiées. Par exemple, le délai moyen de règlement d’un différend commercial varie de 105 jours à 5 ans selon les pays. Ces divergences soulignent l’importance d’un tel outil pour permettre aux décideurs politiques d’identifier les domaines à améliorer dans leur environnement des affaires.
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