Criminalité: Trump préconise une journée violente de maintien de l’ordre

Donald Trump
Photo : DR

Après avoir insulté Kamala Harris “d’handicapée mentale”, au point même de susciter la gêne au sein de son clan, l’ancien président américain Donald Trump, candidat à sa réélection, a évoqué sa toute nouvelle idée pour assurer le maintien de l’ordre sur le long terme.

Cette idée ne manquera pas de susciter l’émotion. En effet, l’ancien chef de l’État a affirmé ce dimanche, à l’occasion d’un rassemblement de campagne, organisé du côté d’Erie, en Pennsylvanie, que s’il était élu, il envisagerait d’autoriser une journée “de représailles policières”, particulièrement rude et violente, dans le but d’éliminer la criminalité aux États-Unis.

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Trump évoque une journée de violences policières

Une idée qui n’est pas sans rappeler la série de films “La Purge”, dans lesquels 24 heures durant, les crimes les plus odieux sont autorisés. La fiction, prête à rejoindre la réalité ? Dans l’esprit du président Trump, ce sont uniquement les policiers qui auraient le droit d’agir ainsi. Une idée qui, selon lui, pousserait les criminels à faire extrêmement attention et à ne plus jamais réaliser un quelconque crime.

Côté républicain et équipe de campagne, on préfère toutefois temporiser. Cette idée n’en était pas une, il s’agissait, selon certains responsables, d’une simple “plaisanterie”. En revanche, Trump confirme qu’il souhaite s’imposer comme étant le candidat du respect des lois et de l’ordre. Il semble aussi vouloir appuyer le fait que les lois existantes doivent absolument être appliquées.

Attaques et fakes news

Trump accuse, en outre, son opposante Kamala Harris, d’être la candidate du laxisme. Il a notamment affirmé que celle-ci était derrière une loi en Californie, autorisant le vol de marchandises valant 950 dollars, sans conséquences, bien que cela ne soit pas vrai. Le projet de loi visait en fait à classer comme “mineur”, le délit de vol commis pour ce type de sommes. Une idée qui venait d’Arnold Schwarzenegger, gouverneur républicain, à laquelle Kamala Harris n’avait soumis aucun vote, préférant rester neutre.

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