Le dossier « Frère Hounvi » revient encore au devant de la scène. En effet, alors que le procès de Steve Amoussou a été renvoyé au 18 novembre, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) n’a tout de même pas chômé. Les juges de la Criet se sont intéressés à deux jeunes qui seraient des collaborateurs de Steve Amoussou, soupçonné d’être « Frère Hounvi ». Selon des sources proches du dossier, l’interpellation de Steve Amoussou aurait été possible grâce à eux. Ils sont poursuivis pour des faits de cybercriminalité.
Devant les juges ce lundi 7 octobre, les mis en cause ont rejeté les faits qui leurs sont reprochés. Ils se sont présentés comme étant des professionnels d’activités liées à internet. L’accusation a tout de même donné lecture d’échanges téléphoniques tendant à prouver qu’ils s’adonnent à ce type d’activités. L’un d’eux s’est défendu en faisant remarquer qu’il était sur un projet de réalisation d’un élément sur la cybercriminalité dans le but de sensibiliser. « Je me suis mis dans la peau de cybercriminel sans l’être », a déclaré le mis en cause pour justifier les découvertes faites dans son téléphone portable par les éléments du Centre national d’investigation du numérique (CNIN). Les deux mis en cause sont poursuivis pour les mêmes faits que Steve Amoussou. Après quelques minutes de débat, le procès a été reporté au 11 novembre prochain. Alors que les avocats des mis en cause plaidaient pour une liberté provisoire, le parquet pour sa part, a demandé plus d’éclaircissement.
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