Alors que le monde connaît un niveau de tension encore jamais atteint, chaque décision prise chez les Occidentaux (d’un côté) ou au sein de l’axe Russie-Chine-Iran et dans une moindre mesure, Corée du Nord (de l’autre côté), est vivement critiquée, commentée par l’ensemble de la communauté internationale.
Récemment, la Russie a fait part de sa stupeur et de son agacement après l’annonce de l’ouverture d’une nouvelle base de l’OTAN (Organisation du Traité Atlantique Nord) en mer Baltique. Pour Moscou, il s’agit là d’une provocation, et surtout, d’une menace directe pour sa sécurité. Résultat, l’ambassadeur allemand a été sommé de se rendre au ministère des Affaires étrangères, pour s’expliquer.
La Russie convoque l’ambassadeur allemand
En effet, c’est sur le territoire de l’ancienne RDA que l’OTAN a annoncé l’ouverture de sa nouvelle base militaire. Pour la Russie, il s’agit d’une démarche qui vise à revoir les résultats et traités signés à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Des accusations balayées d’un revers de la main par Berlin, qui a assuré que cette décision reste dans les clous de l’accord 2 + 4, signé en 1990.
Ce traité signé fixait le statut international de l’Allemagne suite à sa réunification. Moscou a ainsi appelé à ce que des explications lui soient rapidement fournies, allant même plus loin, en comparant cette décision à la période de remilitarisation de la Rhénanie, en 1936, juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Inaudible pour Berlin, qui refuse toute comparaison avec la période de développement du nazisme.
Berlin campe sur ses positions
Pour Berlin, cette base militaire ayant ouvert ses portes du côté de Rostock, aura pour seul et unique objectif de favoriser la coordination des activités navales de l’OTAN, tout en permettant d’avoir une cartographie complète de la situation maritime de cette zone. Une manière aussi de contenir les actions agressives de certaines puissances dans la région, la Russie en tête.
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