Huawei veut réaliser l’exploit malgré les sanctions américaines 

Cible de nombreuses sanctions depuis plusieurs années, le géant de la technologie, Huawei, serait tenté de réaliser un exploit inédit, à savoir fabriquer et développer des puces d’intelligence artificielle, quand bien même sa marche en avant est forcément ralentie par les nombreux défis rencontrés.

Les nombreux progrès de Huawei ne passent pas inaperçus. En effet, le géant des nouvelles technologies continue de surprendre le monde entier, rattrapant peu à peu son retard. Qui pouvait effectivement imaginer, à l’époque où les sanctions américaines étaient annoncées contre Huawei, que le géant chinois serait à la pointe de la technologie 5G ? Aujourd’hui, les objectifs sont ailleurs.

Huawei parvient à surmonter les défis

En effet, le géant de la technologie souhaite se pencher sur la question de l’intelligence artificielle. D’ailleurs, c’est déjà le cas puisque l’entreprise a récemment dévoilé, en toute discrétion, sa puce Ascend 910B. Mais comment ? Selon une enquête américaine, il s’est avéré que le groupe taïwanais Semiconductor Manufacturing Company aurait outrepassé les sanctions et continué à fournir Huawei.

Se pose ainsi la question de savoir si Huawei contourne bel et bien les sanctions américaines. Selon le média Bloomberg, le géant chinois a en fait réussi à mettre en place un réseau clandestin via lequel il arrive à se fournir en achetant des matériaux ou des puces à travers de co-contractants, pour certains “mystérieux”. Des doutes renforcés par les dernières annonces du groupe.

Une nouvelle puce qui suscite le questionnement

En effet, Huawei a annoncé l’arrivée prochaine de sa puce Kirin 900S. Il s’agit d’un semi-conducteur de 7 nm. Une vraie prouesse pour l’industrie chinoise qui, malgré les défis parvient donc à tenir la cadence. Une technologie de pointe signée en partenariat avec le fondeur chinois SMIC (Semiconductor Manufacturing International Co). De quoi interpeller donc, notamment en Occident où les sanctions prises avaient pour but de priver Pékin de l’accès aux technologies de pointe.