Au Proche-Orient, la situation se tend de jour en jour. Récemment, les soldats israéliens ont été accusés d’avoir ciblé les militaires engagés en faveur de la FINUL, la mission de sécurité de l’ONU (Organisation des Nations Unies) au Liban. Des attaques inacceptables pour la communauté internationale.
D’ailleurs, António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a décidé de monter au créneau ce week-end, affirmant que ces opérations israéliennes, visant des représentants de la FINUL étaient ainsi constitutives de “crimes de guerre”. Pour rappel, plusieurs militaires ont été blessés, au moins 3, au cours de frappes menées par des chars israéliens dans le sud du Liban.
L’ONU monte au créneau
Une position ferme prise par l’ONU donc, qui appelle à ce que les militaires engagés dans la FINUL ne soient plus pris pour cible par les forces armées israéliennes. De leur côté, ces derniers ont appelé à ce que l’Organisation des Nations Unies prenne des mesures pour rapidement les mettre en sécurité. Une manière de dire que si cela n’est pas le cas, l’ONU ne pourra se mettre en chemin des opérations militaires menées sur place par Tsahal.
La communauté internationale, elle, pèse de tout son poids pour que soit rapidement décrété un cessez-le-feu. Ne serait-ce même, qu’une période de dialogue. Ce dimanche, le président français Emmanuel Macron a une nouvelle fois appelé à une désescalade générale, que ce soit au sud Liban ainsi que dans la bande de Gaza, ou des milliers de personnes ont perdu la vie.
Israël, de plus en plus esseulée
Au niveau européen, les positions semblent d’ailleurs concorder. Il y a quelques jours, après la première attaque israélienne contre les membres de la FINUL, Rome a évoqué de possibles “crimes de guerre”. L’Espagne, quant à elle, a rejoint la position de la France, estimant que la fin des livraisons d’armes à Israël, était obligatoire pour qu’un accord de cessez-le-feu durable soit trouvé.
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