Le Salon North Africa Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC 2024) s’est ouvert ce lundi à Oran, marquant un tournant significatif dans le paysage énergétique algérien. L’événement, qui se déroule jusqu’au 16 octobre au Centre des conventions d’Oran, a été le théâtre d’une avancée diplomatique majeure : la signature d’un mémorandum d’entente entre l’Algérie et les États-Unis.
Mohamed Arkab, ministre de l’Énergie et des Mines, a paraphé l’accord côté algérien, tandis que l’ambassadrice américaine Elizabeth Moore Aubin représentait les États-Unis. Ce partenariat vise à renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l’écologie et de la réduction des émissions de dioxyde de carbone, soulignant l’engagement des deux nations envers les enjeux environnementaux.
Le NAPEC 2024, placé sous le thème « Équilibrer les hydrocarbures et les énergies propres : vers un mix énergétique efficace », rassemble les acteurs clés du secteur énergétique. La présence des PDG de Sonatrach et de Sonelgaz à la cérémonie d’ouverture témoigne de l’importance stratégique de cet événement pour l’Algérie.
Ahmed Mechraoui, expert en énergie et délégué du salon, met en avant le rôle crucial du NAPEC comme plateforme internationale. Il souligne que l’événement facilite le networking, l’échange d’idées et la conclusion d’accords entre professionnels du secteur. Le salon se positionne ainsi comme un catalyseur pour les discussions sur l’avenir des hydrocarbures et des énergies renouvelables.
L’intérêt croissant pour le marché algérien se reflète dans la participation de grandes sociétés internationales telles qu’Exxon Mobil, Total Energies et Chevron. Leur présence, aux côtés d’entreprises nationales, illustre le potentiel d’attraction du secteur énergétique algérien et les perspectives de collaboration à l’échelle mondiale.
Le NAPEC 2024 s’affirme comme une vitrine technologique, où seront présentées les dernières innovations dans le domaine de l’énergie. Cette dimension novatrice s’inscrit dans la dynamique de transition énergétique que l’Algérie cherche à impulser, en équilibrant l’exploitation des hydrocarbures avec le développement des énergies propres.
La signature du mémorandum d’entente avec les États-Unis lors de cet événement symbolise l’ouverture de l’Algérie à des partenariats stratégiques pour relever les défis énergétiques et environnementaux. Cette collaboration pourrait ouvrir la voie à des échanges de technologies et d’expertise, renforçant ainsi la position de l’Algérie dans la course à la transition énergétique.
Laisser un commentaire