Entre l’Algérie et l’Union européenne, les relations commerciales sont au beau fixe. En effet, un récent rapport dévoilé par la Direction générale des statistiques de la Commission européenne (agence Eurostat) met en lumière l’incroyable dynamique des échanges entre les deux blocs.
Entre les mois de janvier et de juillet 2024, les échanges commerciaux opérés entre l’Algérie et l’Union européenne ont dépassé les 27 milliards d’euros, pour s’établir à 27.4, précisément. Sur cette somme totale, 18.09 milliards d’euros d’exportations algériennes ont été enregistrés, pour une importation de marchandises européennes, dont le montant équivaut à 9.32 milliards d’euros.
Les échanges commerciaux entre l’UE et l’Algérie, au beau fixe
La balance commerciale totale penche ainsi largement en faveur de l’Algérie. Mais pourquoi ? La principale raison concerne l’importante place prise par les exportations d’hydrocarbures algériens dans le reste du Vieux Continent. L’Algérie s’est effectivement imposée comme l’une des alternatives les plus crédibles au pétrole et au gaz russe, que l’Union européenne a décidé d’arrêter d’utiliser depuis le début de la guerre en Ukraine.
En part de marché, la valeur des exportations algériennes reste très faible. En effet, ces dernières représentent à peine 1.4% des importations totales européennes. De même, les exportations européennes comptent pour à peine plus de 0.6% des ventes totales. Pour autant, on observe une hausse croissante de ces partenariats commerciaux, très importants pour ce pays, locomotive économique du Maghreb.
Trop forte dépendance aux hydrocarbures
Seul problème pour l’Algérie ? La trop forte dépendance du pays aux hydrocarbures. Ceux-ci représentent 95.2% du total des exportations vers le continent européen. Il y a donc un vrai besoin de diversification de l’économie et des partenariats, pour être en mesure de supporter une éventuelle baisse de la demande européenne en gaz ou pétrole algérien, dans les mois ou les années à venir.
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