Maghreb: pas d’inquiétudes pour les marocains installés dans ce pays

Le président Tebboune (Ryad Kramdi, AFP)

Au Maghreb, bon nombre de Marocains vivent actuellement en Algérie. Or, entre les deux pays, les tensions politiques sont très marquées. Et les résidents marocains en Algérie pourraient en pâtir… Quand bien même le président Tebboune a tenté de les rassurer à l’occasion d’une sortie remarquée.

Entre l’Algérie et le Maroc, les tensions diplomatiques sont vives. À ce titre, de nombreuses questions se sont posées, notamment pour l’avenir des Marocains installés dans ce pays. En effet, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a affirmé dans une récente déclaration que ces derniers n’avaient absolument rien à craindre. Une manière de calmer le jeu et rassurer ceux qui sont installés sur place, depuis un moment déjà.

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Le président Tebboune tente de rassurer

Pour autant, le président algérien s’est montré très clair. Ce dernier a expliqué qu’il ne tolérerait, en aucun cas, que les Marocains vivant en Algérie entrent dans des “labyrinthes”. Une manière de dire, selon bon nombre d’observateurs que si les Marocains résidents en Algérie sont actuellement laissés tranquilles, ces derniers sont absolument tous sous surveillance, pour des faits supposés d’espionnage, principalement.

Certaines personnes, notamment des Algériens issus de l’opposition, comme le journaliste Oualid Kebir, affirme que cette rhétorique permet au président Tebboune de garder la main. Celui-ci confirme ainsi la crainte de l’existence d’un complot contre l’Algérie (ou sa personne) et que, de fait, s’il ne rend pas illégale la présence de Marocains sur les terres algériennes, sera en mesure de réclamer l’expulsion d’une partie de ces derniers.

Malgré le discours, la crainte d’expulsion est vive

Pour certaines personnes, la simple présence de Marocains en Algérie peut leur être préjudiciable. Si ces derniers prennent des photos de lieux publics ou connus, ils pourraient ainsi être condamnés par la justice à rentrer chez eux. Côté marocain, pas de réponse à cette position quasiment “double”. Certains font d’ailleurs le pari que l’Algérie souhaite que le Maroc prenne une mesure de réciprocité, pour légitimer, par la suite, certaines expulsions qui pourraient alors avoir lieu.

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