Le continent africain, qui regorge de matériaux et métaux essentiels, est la cible de nombreuses convoitises. Personne n’est aussi bien implanté, sur place, que la Chine. Mais de plus en plus, Pékin doit faire face à la concurrence de certaines nations prêtes à tout pour, elles aussi, se positionner.
L’Afrique est un continent qui attire bon nombre d’intérêts. En effet, cette région du globe héberge plus d’un tiers des réserves naturelles mondiales (connues) en minéraux. Face aux besoins de plus en plus importants, exprimés par les entreprises et les constructeurs, que ce soit d’électronique, de smartphones ou de batteries de voitures électriques, nombreux sont les acteurs qui s’intéressent à ce que l’Afrique est en mesure d’offrir.
La Chine, face à la concurrence du Japon
C’est notamment le cas de la Chine qui est particulièrement bien implantée sur le continent africain. Mais depuis peu, un nouveau pays asiatique tente de faire son nid et nouer des partenariats stratégiques. Ce pays, c’est le Japon. Récemment, le pays du Soleil Levant a surtout annoncé s’être positionné (avec un acteur américain) sur un projet de mine de nickel, en Tanzanie.
Il s’agit, là, d’un des nombreux exemples. Car le Japon est aussi largement présent du côté de Madagascar ou en RDC (République Démocratique du Congo). Le Japon est également implanté du côté de l’Angola, avec le développement à venir d’une usine d’extraction et de production de terres rares. D’autres protocoles et projets ont été signés avec divers pays partenaires, comme la Zambie.
Tokyo souhaite devenir un acteur majeur sur le continent africain
Enfin, le Japon est aussi présent en Afrique du Sud. Un projet d’extraction de métaux (notamment de platine et de palladium) a été lancé à Waterberg. Il s’agit de métaux très importants, surtout dans le cadre de la transition énergétique. Outre le Japon, les États-Unis et l’Union européenne tentent également de faire face et de concurrencer Pékin dans ses ambitions… Qui sont, par ailleurs, très élevées.
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