Alors qu’il a annoncé, ce jeudi 11 octobre, vouloir la fin de la guerre avec la Russie d’ici à 2025, le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit composer avec une armée qui rencontre des difficultés, tant sur le plan technique et matériel, que sur le plan humain. Les prochains mois s’annoncent décisifs.
En effet, selon une récente étude, plus de 15 000 désertions auraient eu lieu au sein de l’armée ukrainienne, depuis le début de l’année 2024. Ce chiffre est en forte hausse. En effet, c’est quasiment cinq fois plus qu’en 2022, date à laquelle la guerre entre les deux pays frontaliers a débuté. Les chiffres, donnés par la justice ukrainienne, pourraient être sous-estimés.
L’Ukraine, face aux mauvaises nouvelles
Plusieurs raisons à ces désertions. D’une part, le manque d’hommes et de moyens techniques. Face à la Russie, l’Ukraine semble être en retrait à ce niveau-là. À cela, s’ajoute le fait que depuis un moment déjà, l’Ukraine n’a pas enregistré de victoire flamboyante, lui permettant de retourner la situation et éventuellement reprendre la main sur ce conflit qui aura coûté la vie à des milliers de civils.
Ces avancées russes se font au prix de vies humaines donc, mais aussi de pertes matérielles. Récemment, un missile russe de type Iskander, a endommagé deux lanceurs de systèmes antiaériens Patriot. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Ce type d’équipement est essentiel à l’Ukraine, pour assurer sa sécurité et éviter d’être trop facilement attaquée par les missiles russes.
Une lueur d’espoir pour Zelensky ?
Pour autant, tout n’est pas perdu côté ukrainien. La France a rappelé qu’elle allait bientôt livrer des avions de chasse. En outre, l’Italie a confirmé qu’elle allait lancer, en juillet prochain, une grande conférence qui devrait permettre de déterminer comment il sera possible de reconstruire le pays, à l’aide des Européens et plus globalement, du bloc occidental.
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