Aux États-Unis, la question de savoir qui sera le nouveau représentant de l’État, dans une vingtaine de jours, bat son plein. En effet, entre Donald Trump, ancien pensionnaire de la Maison-Blanche et Kamala Harris, actuelle vice-présidente des États-Unis, les chiffres sont particulièrement serrés.
Les instituts de sondage ont en effet beaucoup de mal à départager les deux candidats. Rappelons d’ailleurs que le système de Grands Électeurs rend les sondages en question, assez complexes à mettre en place et les résultats qui sont mis en avant doivent être pris avec des pincettes. Au cours des deux dernières élections, les sondeurs ont d’ailleurs… quasiment tout faux.
Kamala Harris, en difficulté ?
Mais les méthodes ont été revues et, cette année, ces derniers espèrent re-gagner en crédibilité. Ces derniers tendent d’ailleurs à démontrer que la candidate démocrate est un peu en retard par rapport à Joe Biden voire même Hillary Clinton, en matière d’obtention des voix au sein des communautés des Afro-Américains et des Latino-Américains. Ils ne seraient “que” 60% chez les Hispaniques à lui faire confiance.
Il s’agit du niveau le plus bas, depuis quasiment 20 ans. Cela pourrait avoir un fort impact dans les États les plus indécis, appelés “les Swing States”, qui ont pour habitude de pouvoir facilement basculer d’un côté comme de l’autre. On pense, par exemple, à l’Arizona ou encore au Nevada. Si cela était avéré, elle pourrait alors perdre très gros dans sa course aux Grands Électeurs.
Duel à distance
Celle-ci s’est d’ailleurs rendue en Caroline du Nord, ce week-end, un État où la communauté noire américaine est particulièrement représentée. De son côté, Trump était en Arizona. À l’occasion de ses quelques discours, il a notamment pointé du doigt les migrants illégaux qui débarquent sur le sol américain ainsi que “l’ennemi de l’intérieur” des USA, à savoir les représentants de ce qu’il affirme être”l’extrême gauche”.
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