Ce weekend avait lieu à Sotchi, en Russie, le long de la mer Noire, une rencontre Russie – Afrique au cours de laquelle une cinquantaine de ministres des Affaires étrangères s’est donné rendez-vous. L’objectif ? Échanger sur divers sujets, comme l’économie, mais aussi la lutte contre le terrorisme et la sécurité intérieure.
À l’occasion de ce sommet très attendu par Moscou, qui a d’ailleurs profité de cette occasion pour démontrer au reste du bloc occidental qu’elle n’était pas isolée sur le plan international. Plusieurs pays ont d’ailleurs acté leur rapprochement au Kremlin, notamment d’anciennes colonies françaises, comme le Burkina Faso ou encore le Mali, qui ont pointé du doigt Paris et ses actions.
La Russie propose son soutien total aux pays africains
Au contraire, aujourd’hui, ces nations préfèrent s’appuyer sur Moscou pour lutter contre le terrorisme et assurer la sécurité des citoyens. De bonnes relations qui s’accompagnent par le développement de projets communs en lien avec l’énergie, les télécommunications ou encore le développement des nouvelles technologies ou l’exploitation, l’extraction et l’exportation de ressources minières.
Malgré tout, si la présence russe est effective dans certains pays, les progrès en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme sont quasi-nuls, voire, parfois, ont l’effet inverse. En revanche, bon nombre d’observateurs s’accordent pour dire que les militaires au pouvoir bénéficient de la protection des membres d’Africa Corps (le nom donné au groupe Wagner, en Afrique).
Certains se tournent vers Moscou
Dans tous les cas, à l’occasion de ce sommet Russie – Afrique, le président russe Vladimir Poutine a réaffirmé le “soutien total” de Moscou à l’endroit des nations africaines qui souhaitent désormais se tourner vers la Russie pour mener à bien leurs affaires. Récemment, le Rwanda, pourtant très proche de l’Occident, a signé un accord avec la Russie dans le cadre de la construction d’une centrale nucléaire.
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