L’ambassadeur namibien à Moscou, Clemens Handuukeme Kashuupulwa, a exprimé la volonté de son pays de rejoindre les BRICS, soulignant l’importance stratégique de cette démarche pour Windhoek. Cette annonce intervient alors que l’organisation connaît une expansion significative de ses membres depuis le début de l’année 2024.
S’exprimant en marge de la conférence ministérielle Russie-Afrique à Sotchi, le diplomate a souligné que la Namibie ne pouvait se permettre de rester en marge d’une alliance réunissant des « États progressistes ». Les préparatifs pour une éventuelle adhésion sont déjà en cours, bien que le processus ait connu un ralentissement suite au décès du Président namibien.
Le calendrier politique national jouera un rôle déterminant dans cette initiative diplomatique. Les autorités namibiennes prévoient de reprendre leurs efforts d’intégration après les élections du 27 novembre, marquant ainsi une nouvelle phase dans leur stratégie d’adhésion.
Cette ambition namibienne s’inscrit dans un contexte d’élargissement notable des BRICS. Initialement formée en 2006 par le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, puis rejointe par l’Afrique du Sud en 2011, l’organisation s’est récemment enrichie de cinq nouveaux membres. L’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Éthiopie ont officiellement intégré l’alliance le 1er janvier 2024.
Le récent sommet des BRICS à Kazan a par ailleurs établi une liste de potentiels pays partenaires, incluant notamment l’Ouganda, l’Algérie et le Nigeria. Ces nations recevront prochainement des invitations officielles, ouvrant la voie à une possible nouvelle phase d’expansion dont la composition définitive reste à déterminer.
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