Europe: grave crise politique dans ce pays

Olaf Scholz (Photo C. Gateau / POOL)

Alors que les États-Unis viennent d’élire leur nouveau président, Donald J. Trump, l’Union européenne retient son souffle. En effet, le Vieux Continent espère que les tentions populistes ne prennent pas racine, comme en Amérique, afin de rester uni, de ne former qu’un seul et unique bloc.

Malheureusement, ce bloc commence d’ores et déjà à se fissurer. En effet, le gouvernement allemand vient d’éclater. Olaf Scholz, à la tête du pays depuis 2021 a été contraint de limoger son ministre des Finances, impliquant ainsi la fin de la collation qui tenait bon jusqu’alors. De fait, des élections anticipées devraient avoir lieu au début de l’année 2025, avec des résultats forcément très attendus.

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La coalition allemande vole en éclats

Unissant sociaux-démocrates et écologistes aux libéraux du FDP, la coalition allemande prend ainsi fin au pire des moments. En effet, l’Allemagne, qui est l’un des moteurs de l’Union européenne, avec la France notamment, s’inquiète grandement de la crise industrielle qui touche le continent et des répercussions de l’arrivée de Trump sur le commerce en général.

Le départ de Christian Lindner, chef de file des libéraux et ministre des Finances s’explique par une divergence de point de vue. En effet, celui-ci était partisan d’un budget strict, serré et rigoureux en ces temps difficiles. Lançant plusieurs ultimatums au chancelier, ce dernier a donc été remercié. Une fin attendue, les tensions étant particulièrement vives entre les trois partis de la coalition au pouvoir.

Des élections prévues en mars prochain ?

Le 15 janvier prochain, Olaf Scholz demandera ainsi à ce que le Bundestag (Parlement allemand) se positionne sur l’éventuelle tenue d’élections législatives anticipées. Ces dernières pourraient avoir lieu d’ici à mars 2025, au lieu de septembre, soit la date initialement prévue dans le calendrier électoral. Un vrai pari politique pour celui qui se trouve actuellement au pouvoir, lui qui est donné perdant face à Friedrich Merz, chef de file des conservateurs.

Une réponse

  1. Avatar de Ich bin eine hamburger
    Ich bin eine hamburger

    Ca ne pouvait pas tenir. Chacun pense à sa gamelle pas au peuple allemand.
    La petite Barbock a dit qu’elle se foutait de ce que pensaient ses électeurs.
    Bonne chance à elle pour les prochaines élection

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