Les tensions au Moyen-Orient s’intensifient alors que l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, a lancé ce samedi 2 novembre un avertissement sans équivoque à l’encontre d’Israël et des États-Unis. Face à un parterre d’étudiants réunis à Téhéran, le leader iranien a promis une riposte ferme à toute action hostile visant son pays ou ses alliés régionaux.
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte particulièrement tendu depuis les frappes israéliennes du 26 octobre sur le territoire iranien, une opération présentée comme des représailles aux tirs de missiles iraniens du 1er octobre. Pour la première fois de son histoire, l’armée israélienne a reconnu publiquement avoir ciblé des installations militaires en Iran, notamment des sites de fabrication de missiles. Si Téhéran a minimisé l’impact de ces frappes, le pays a néanmoins déploré cinq victimes.
Le timing de cette allocution n’est pas anodin, survenant quelques jours avant la commémoration de la prise de l’ambassade américaine à Téhéran le 4 novembre 1979, un événement qui avait abouti à une crise des otages de 444 jours. L’ayatollah Khamenei, détenteur du dernier mot sur les décisions stratégiques en Iran, a souligné la préparation militaire, politique et armementistique de son pays face aux menaces potentielles.
La situation régionale s’est considérablement détériorée depuis le début du conflit à Gaza le 7 octobre 2023, impliquant non seulement Israël mais aussi l’Iran et ses alliés régionaux, dont le Hezbollah libanais. En réponse à cette escalade, Washington a annoncé vendredi de nouveaux déploiements militaires au Moyen-Orient, prévus pour les prochains mois, officiellement pour assurer la défense d’Israël et adresser un message clair à l’Iran.
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