Au Maghreb, les ressources naturelles ne manquent pas, bien au contraire. Certains pays, comme le Maroc, la Tunisie ou encore l’Algérie, peuvent effectivement compter sur d’importantes réserves d’hydrocarbures, voire minerais, à extraire, produire et éventuellement exporter.
En Algérie, justement, un nouveau projet vient d’être officiellement lancé. Il s’agit d’un programme d’exploitation de zinc, à Béjaïa. Cette mine sera gérée par une joint-venture algéro-australienne, la Western Mediterranean Zinc ainsi que le géant chinois, Sinosteel. Un projet très attendu, qui va permettre de pouvoir travailler autour d’un des plus importants gisements au monde.
L’Algérie lance l’exploitation d’une nouvelle mine
En effet, le programme prévoit une exploitation sur 23.4 hectares au total. Les réserves, elles, sont estimées à 54 millions de tonnes, dont 34 seraient directement exploitables. Un projet particulièrement attractif donc, pour lequel les autorités n’auront certainement pas hésité à mettre les moyens. En effet, l’ensemble de l’exploitation (des forages à l’extraction) devrait coûter 471 millions de dollars au total.
L’objectif annoncé est tout aussi ambitieux que les chiffres présentés en amont. En effet, l’Algérie espère être en mesure de produire jusqu’à 30.000 tonnes de plomb par an ainsi que 170.000 tonnes de concentré de zinc, pour un chiffre d’affaires de 215 millions de dollars (bien que tout dépende de la variation des cours) et un bénéfice net espéré de 60 millions de dollars.
Un projet de 19 ans
Il faudra toutefois attendre encore un peu avant que la mine ne soit véritablement opérable, puisque sa mise en service est attendue pour juillet 2026. L’exploitation devrait durer 19 ans au total avant qu’une phase de réhabilitation n’intervienne, sur une période de cinq ans. Une initiative majeure, qui permet de créer jusqu’à 1.000 emplois directs et quasiment 4.000 emplois indirects.
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