Le Maroc, déjà bien implanté sur le marché européen, cherche à étendre ses horizons dans le domaine des fruits rouges en visant la Chine. Avec des exportations dominées par des produits tels que les fraises, framboises et myrtilles, le royaume chérifien se positionne comme un acteur majeur de l’industrie fruiticole en Afrique. Les fruits rouges représentent la principale source de recettes à l’exportation, devant les agrumes et la pastèque.
Pour diversifier ses débouchés, le Maroc ambitionne de débuter ses expéditions vers la Chine dès 2025. En décembre prochain, des responsables chinois se rendront au Maroc pour finaliser un accord sur les normes phytosanitaires, ouvrant ainsi la voie à ce nouveau marché. Cela pourrait permettre au pays de réduire sa dépendance envers l’Union européenne et le Royaume-Uni, qui absorbent actuellement 90 % de ses exportations.
Toutefois, entrer sur le marché chinois ne sera pas sans défis. La Chine, qui a importé pour 280,5 millions de dollars de fruits rouges en 2023, est actuellement dominée par des fournisseurs comme le Pérou et le Chili. Le Maroc devra donc faire preuve de compétitivité et miser sur la qualité pour se démarquer.
Avec 12 500 hectares dédiés à la culture des fruits rouges dans les régions du Gharb, de Souss-Massa et de Dakhla, le Maroc dispose des atouts nécessaires pour rivaliser sur la scène mondiale. Cette expansion pourrait renforcer la position du pays comme leader dans ce secteur prometteur.
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