Les rumeurs de fermeture de l’usine Renault à Oued Tlelat, près d’Oran, alimentent un débat houleux sur les réseaux sociaux. En activité restreinte depuis 2020 à cause d’un manque de composants, l’usine est en attente d’un agrément nécessaire à sa reprise, un document qui tarde à arriver.
Face aux spéculations, Rémi Houillons, directeur général de Renault Production Algérie, a déclaré ceci auprès de nos confrères de TSA Algérie : « Nous ne confirmons pas cette information. » Il a précisé que l’entreprise avait adopté des mesures d’ajustement pour maintenir ses opérations, notamment une réduction des dépenses et des effectifs.
Depuis plus d’un an, Renault Algérie a soumis un plan de relance au ministère de l’Industrie. Ce projet inclut l’introduction de nouveaux modèles et l’optimisation du site d’Oran. Toutefois, aucune réponse concrète n’a été fournie, malgré les déclarations du précédent ministre, Ali Aoun, qui avait laissé entendre que l’agrément serait délivré « au moment voulu ».
Depuis son inauguration en 2014, l’usine a connu un essor prometteur avant d’être ralentie par des défis économiques et réglementaires. Avec 40 mois de chômage technique cumulé depuis 2020, l’attente prolonge l’incertitude pour les employés et l’avenir de la production.
En réponse à cette crise prolongée, Renault Algérie Production a mis en œuvre un plan social visant à préserver des compétences clés pour relancer l’activité dès que possible. « Nous regrettons cette situation et faisons tout pour accompagner nos collaborateurs », a affirmé Houillons, soulignant la détermination de l’entreprise à surmonter ces obstacles.
Le cas de Renault en Algérie illustre les défis des investisseurs étrangers face aux réglementations locales. Alors que l’usine espère un redémarrage rapide, les retards alimentent les spéculations et renforcent les appels à une clarification rapide des autorités.
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