Sécurité aux USA: Mark Zuckerberg change d’avis 

Mark Zuckerberg (Jessica Chou/The New York Times/Redux)

Alors que Meta s’est longtemps refusé à travailler avec le gouvernement américain et ses diverses agences, Mark Zuckerberg a finalement dit oui. En effet, le patron d’un des géants de la tech’ mondiale a donné son accord pour que l’intelligence artificielle développée soit utilisée, dans le but de répondre à un objectif de sécurité nationale.

Ainsi, dans les jours, les semaines à venir, les agences gouvernementales pourront travailler avec Llama, l’IA développée par Meta. Toutes n’y auront cependant pas accès. En effet, seules les agences gouvernementales ayant un lien direct avec les secteurs de la défense, l’armée et l’industrie nucléaire pourront profiter des nombreuses options que cet outil permet et favorise.

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Meta autorise l’exécutif à utiliser son IA

Interrogé au sujet de ce revirement de prise de position, le responsable des affaires publiques du groupe Meta a simplement expliqué que l’entreprise souhaitait désormais se positionner comme un partenaire fiable sur lequel le gouvernement américain et ses alliés peuvent se reposer, pour assurer sécurité et prospérité économique. Celui-ci a également évoqué le fait que Llama soit déjà disponible en open source.

Cette intelligence artificielle pourra être utilisée dans le but de lutter plus efficacement contre le terrorisme tout en permettant d’améliorer la sécurité globale des institutions américaines. Enfin, les États-Unis prendront une avance certaine sur le reste du monde en intégrant cette IA dans certains des process en cours… Quand bien même rien n’est encore véritablement gagné.

Une fronde à venir ?

Car, déjà, le gouvernement a tenté de signer des contrats similaires avec Microsoft ou encore Google et OpenAI. À chaque fois, des collaborateurs de ces entreprises ont fait entendre leurs voix pour fustiger ces décisions, ces derniers affirmant que les outils mis à disposition étaient probablement trop puissants et qu’à terme, ils pouvaient être utilisés de manière abusive, contre l’intérêt des citoyens, par exemple.

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