Sénégal : Tahirou Sarr charge sévèrement Ousmane Sonko

Ousmane Sonko (SEYLLOU/AFP)

Lors d’une conférence de presse récente, Tahirou Sarr, figure de proue de la coalition Diomaye Président, a adressé de sévères critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko, le qualifiant de « menteur » et de « manipulateur ». Il a martelé sa volonté de défendre les intérêts du Sénégal à travers un discours nationaliste assumé, affirmant : « Je ne suis intéressé que par la vérité. Mon discours n’a pas changé et ne changera jamais. » Cette déclaration fait écho à son programme politique qui propose, entre autres, l’instauration d’une carte de séjour pour les étrangers. Selon Sarr, cette mesure est indispensable pour protéger les intérêts économiques et sociaux du pays, bien que controversée.

En réponse aux critiques, il a réfuté les allégations selon lesquelles Pastef, le parti d’Ousmane Sonko, proposerait une mesure similaire. « Ceux qui avancent cela mentent. Qu’ils apportent des preuves documentées, car ces affirmations sont fausses », a-t-il affirmé avec véhémence. Il a également accusé Ousmane Sonko et ses partisans de tenter de manipuler l’opinion publique pour discréditer son programme.

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Ces prises de position s’inscrivent dans un climat politique tendu, où les rivalités entre leaders s’intensifient à l’approche des échéances électorales. Avec son discours vigoureux, Tahirou Sarr semble vouloir se démarquer et séduire un électorat en quête de solutions concrètes face aux défis économiques et sociaux. Toutefois, ses propositions, notamment celle de la carte de séjour, suscitent des débats vifs au sein de la société civile et de la classe politique.

Si les échanges acerbes entre Sarr et Sonko mettent en lumière les divisions idéologiques, ils témoignent également d’un enjeu crucial : la définition des priorités nationales et des stratégies pour assurer un avenir stable et prospère au Sénégal. Dans ce contexte, les électeurs joueront un rôle décisif en choisissant les dirigeants qui reflètent le mieux leurs aspirations.

Une réponse

  1. Avatar de Korroh
    Korroh

    Le problème au départ, c’est l’idéologie. Quand l’idéologie rentre dans la gestion de l’Etat et le développement tout court, tout fout le camp. Parce que l’idéologie est perverse et insiste sur les détails. Malheureusement, diable, il se cache dans les détails

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