Transition énergétique au Maghreb : un pays monte en puissance

L’industrie énergétique algérienne s’apprête à franchir un cap décisif dans le domaine des énergies renouvelables, avec le développement prometteur de la filière hydrogène. La récente rencontre entre Sonatrach et l’agence allemande GIZ illustre les ambitions stratégiques du pays en matière de transition énergétique.

Les discussions entre les deux entités, qui se sont tenues en marge de la Semaine européenne de l’hydrogène à Bruxelles, ont mis en lumière les perspectives de collaboration dans les projets d’hydrogène vert. L’objectif principal : transformer les projets pilotes actuels en une véritable industrie de production à l’horizon 2026.

L’Algérie se positionne désormais comme un acteur incontournable de la transition énergétique européenne. Le corridor SoutH2, projet structurant prévu pour 2032, prévoit l’approvisionnement de l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche en hydrogène vert. Six acteurs majeurs, dont Sonatrach et Sonelgaz du côté algérien, travaillent conjointement pour concrétiser cette ambitieuse initiative.

Les investissements et les perspectives sont significatifs. L’Union européenne a d’ores et déjà mobilisé 2 milliards d’euros pour soutenir le marché de l’hydrogène vert. L’Algérie a fixé un objectif national ambitieux de production annuelle de 40 Twh d’hydrogène vert à long terme, complété par une production d’hydrogène bleu à moyen terme.

La coopération allemande se distingue par son approche globale. Au-delà des projets techniques, GIZ s’implique dans la formation des compétences locales, élément crucial pour le développement d’une industrie nationale performante. Les discussions récentes visent précisément à accompagner la transition d’un modèle pilote vers une production industrielle à part entière.

D’autres acteurs européens manifestent également un intérêt croissant pour les capacités énergétiques algériennes. Verbund, groupe autrichien, et Cepsa, entreprise espagnole, explorent activement les opportunités de collaboration. L’hypothèse d’un raccordement au corridor H2med, qui permettrait l’approvisionnement de l’Europe depuis l’Espagne, est également à l’étude.

L’importance stratégique du projet est telle que les plus hautes autorités algériennes y accordent une attention particulière. Un secrétaire d’État dédié aux énergies renouvelables a été spécifiquement chargé de suivre l’évolution de ce dossier, témoignant de l’engagement national dans cette transition énergétique.

17 réflexions au sujet de “Transition énergétique au Maghreb : un pays monte en puissance”

    • ah non, il est derrière l’Afrique du sud et l’Egypte. L’Algérie serait certainement une grande puissance di elle n’était par dirigée par une junte de militaire et si sa population n’était pas lobotomisée par l’islam . ..

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    • Ah non, ce pays est derrière l’Afrique du sud et l’Egypte. L’Algérie serait certainement une grande puissance si elle n’était par dirigée par une junte de militaire et si sa population n’était pas lobotomisée par l’islam . ..

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  1. l’h2 n’a qu’un seul intérêt : l’industrie
    un pays qui « explore » la possibilité d’en faire une source d’énergie primaire alors qu’il s’agit par définition d’une énergie de transit, est un pays destiné à la ruine 😂

    donc c’est trop drôle de voir tous ces nationalistes algériens s’exciter a l’idée que leur pays est dirigé par des attardés et sur le point de sombrer encore plus mdr

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  2. l’Algérie a beaucoup de potentiel pour tout un tas de choses mais malheureusement l’État ne fait rien de concret pour élever l’Algérie au rang de puissance régionale forte. Ceux qui nous gouvernent préfèrent se livrer à une guerre de clans et semer la division pour prolonger leur règne et profiter un maximum de tous les avantages que ça leur confère.

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  3. L ALGERIE SERA LE CENTRE ENERGETIQUE DE L EUROPE. L ALGERIE EST UN PAYS TRES FIABLE TRÈS SÛR ET RESPECTE SES ENGAGEMENTS.

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