USA: Trump nomme un autre milliardaire à un poste clé dans son administration

Donald Trump (Photo : CHANDAN KHANNA / AFP)

Les contours de la future administration Trump se dessinent progressivement avec l’annonce de plusieurs nominations stratégiques à des postes gouvernementaux majeurs. Le président élu poursuit la constitution de son équipe en désignant des personnalités issues du monde financier et politique, confirmant sa volonté de s’entourer de figures influentes partageant sa vision conservatrice de l’économie et de la gouvernance.

Scott Bessent, figure éminente de la finance américaine et fondateur de Key Square Group, accède au prestigieux poste de secrétaire au Trésor. Cette nomination, saluée par l’Association des banquiers américains, place un expert des marchés financiers à la tête d’un ministère crucial pour l’économie mondiale. Le parcours de Bessent, marqué par son passage chez George Soros Fund Management et sa formation à Yale, témoigne d’une expertise reconnue dans le secteur financier.

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Parmi ses missions prioritaires, le nouveau secrétaire au Trésor devra orchestrer la pérennisation des réductions fiscales instaurées lors du premier mandat Trump, dont l’échéance approche en 2025. Sa nomination reflète la volonté présidentielle de confier les rênes de l’économie à un partisan du contrôle politique sur la Réserve fédérale.

En parallèle, la désignation de Russ Vought à la direction du bureau du budget (OMB) suscite l’attention. Principal architecte du « Project 2025 », un programme de réformes radicales de 900 pages élaboré par la Heritage Foundation, Vought incarnera la vision conservatrice au sein de cette agence stratégique. Ce document controversé, dont Trump s’était pourtant distancié durant sa campagne, préconise une refonte profonde de l’administration fédérale.

Le « Project 2025 » ambitionne notamment de transformer le statut des fonctionnaires fédéraux, ouvrant la voie à un renforcement du pouvoir exécutif et à une politique conservatrice affirmée sur des enjeux sensibles comme l’immigration et l’avortement. Cette nomination suggère une volonté de centralisation accrue du pouvoir à la Maison-Blanche.

Le département du Travail accueille quant à lui Lori Chavez-DeRemer, une élue républicaine récemment défaite aux élections du Congrès, complétant ainsi un trio de nominations qui dessine les contours d’une administration résolument orientée vers une gouvernance conservatrice.

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