Un scandale financier secoue la Guinée. Près de quatre tonnes d’or, soit une valeur estimée à 400 millions de dollars, ont disparu après avoir été envoyées à Dubaï. Ces lingots d’or, destinés à être raffinés à Dubaï, ont mystérieusement disparu au cours du processus de transfert. Cette disparition suscite de nombreuses interrogations et a mis sous pression la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG). Les autorités enquêtent actuellement pour déterminer les circonstances exactes de cette affaire et identifier les responsables. Selon les informations disponibles, l’or aurait été confié à une société de sécurité spécialisée dans le transport sécurisé de valeurs en Afrique de l’Ouest, MSS Security, pour être acheminé vers les Émirats arabes unis. Cette société assure à la fois la protection de la cargaison et la supervision des contrôles douaniers à chaque étape du transfert, du départ en Guinée à l’arrivée aux Émirats arabes unis.
Les procédures de contrôle douanier ont été effectuées tant au départ qu’à l’arrivée, mais c’est vraisemblablement à Dubaï que le métal précieux s’est volatilisé. Les soupçons se portent sur d’éventuelles pratiques de détournement ou des transactions douteuses, comme des opérations de trading illégales menées par des hauts responsables de la BCRG. Bien que la MSS ne soit pas directement mise en cause, certains experts pensent que si des irrégularités ont eu lieu, elles se seraient produites après l’arrivée à Dubaï. Le directeur de MSS, actuellement hors du pays, collabore pleinement avec les enquêteurs. Ce n’est pas la première fois que des allégations de détournement de fonds sont formulées à l’encontre de l’institution.
Les autorités guinéennes, sous pression, ont ouvert une enquête approfondie afin de déterminer les responsables et les circonstances exactes de cette disparition. L’enquête est en cours et les résultats pourraient avoir des conséquences importantes pour les responsables impliqués, pour l’image de la Banque centrale et pour l’économie nationale. Le secteur minier représentant une ressource essentielle pour l’économie guinéenne, de nombreux observateurs appellent à une plus grande responsabilité des institutions publiques, à une surveillance accrue des exportations minières et au renforcement des contrôles internes pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
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