La scène politique syrienne connaît un bouleversement historique. Après des décennies de règne, Bachar el-Assad a été chassé du pouvoir par une offensive surprise menée par des groupes rebelles, marquant la fin d’une dynastie qui a profondément marqué le pays. Intervenant sur cette actualité géopolitique majeure, le président américain Joe Biden a affirmé avec détermination que l’ancien dirigeant devra répondre de ses actes, pointant les graves violations des droits humains commises durant son régime.
La coalition rebelle, menée par Hayat Tahrir al-Sham, un groupe islamiste radical, a fait son entrée dans Damas dans la nuit de samedi à dimanche, concluant plus de 13 ans d’un conflit meurtrier qui a causé environ 500 000 décès. Cette avancée spectaculaire soulève tant d’espoirs que d’interrogations sur l’avenir du pays.
Joe Biden a souligné les défis complexes de cette transition. Bien qu’il considère cet événement comme une «opportunité historique» pour les Syriens de construire un nouveau destin national, il a également mis en garde contre les risques potentiels. Certains groupes rebelles présentent des antécédents préoccupants en matière de terrorisme et de violations des droits humains.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a renchéri, promettant le soutien des États-Unis aux efforts internationaux visant à demander des comptes au régime Assad. Les priorités américaines incluent notamment la responsabilisation pour l’utilisation d’armes chimiques et la détention arbitraire de civils.
Parallèlement, les États-Unis restent vigilants face à la menace terroriste. Le commandement militaire américain Centcom a mené dimanche des dizaines de frappes ciblant plus de 75 positions de l’État islamique, démontrant la détermination à empêcher la résurgence du groupe jihadiste.
Washington entend jouer un rôle actif dans cette transition, en dialoguant avec différents groupes syriens pour établir une nouvelle constitution et un nouveau gouvernement. Les Forces démocratiques syriennes, majoritairement kurdes, constituent un interlocuteur privilégié dans ce processus complexe.
L’incertitude demeure sur le sort de l’ancien Président Bachar el-Assad lui-même. Selon les déclarations présidentielles, son emplacement actuel serait Moscou, où il aurait trouvé refuge avec sa famille, marquant symboliquement la fin de son règne en Syrie.
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